Nous y voilà, aujourd'hui sort la nouvelle PlayStation 4 de Sony en Europe. Mais une semaine auparavant, c'était au tour de Microsoft de dégainer sa nouvelle Xbox One pour une sortie mondiale (dans 13 pays). Une semaine, le temps de voir, brancher et utiliser en conditions réelles la bête histoire d'en dégager les premiers ressentis, le tout lister par catégorie. Bonne lecture.

- Le Packaging -

Sous son édition Day One (sans nul doute semblable à l'édition normal), le packaging de la Xbox One est de bien belle qualité. Soigneusement emballée, la machine est surplombée de ses accesoires protégés avec amour. Aucune trace de coup ou griffure ne peut attendre les objets concernés, un gros plus, surtout lorqu'on commande son produit par internet. L'ensemble est à l'image de la machine elle même, classe et surtout sobre, le tout baigné dans un noir renvoyant au carton de l'édition Day One (noir contrairement à la version basique, verte).

- La Console -

Souvent raillée face au design moderne de la PlayStation 4, la Xbox One n'est néanmoins pas en reste, se rendant davantage justice en vrai qu'en photo. On découvre alors un objet précieux, noir, laissant peu de place aux artifices (le logo xbox minuscule et la fente tout juste perceptible), mariant le mate (côté aérations) et le laqué (c'est beau mais ça laisse des traçes de doigts..). 

Concernant la mise en route, la Xbox One s'avère incroyablement silencieuse, et celmême en plein jeu. Un bon point lorsque l'on sait que la PlayStation 4 se montre assez bruyante en pleine utilisation. Une conséquence directe de la taille imposante de la console de Microsoft qui laisse la place à la ventilation.

- La Manette -

La star du constructeur. Héritière d'un pad déjà reputé optimal, elle débarque avec la lourde tâche de faire mieux. L'ensemble se présente sous une forme semblable à la manette 360, très legerement retouchée, sous une texture plus douce très agréable. La forme de ses gâchettes frôle la perfection, épousants parfaitement les doigts. Deux déceptions viennent néanmoins noircir le tableau, la première venant des boutons LB et RB sur les tranches (au dessus des gâchettes) assez mal fichus, difficilement accessibles qui les rendent moins intuitives. Autre point douteux, les sticks. Si ces derniers sont plus petits, peut être un peu trop, et peuvent s'avérer contraignant après une longue utilisation.

Fort de ses 40 innovations, une seule aura finalement retenue notre attention. En effet, les vibrations dans les gâchettes rendent incroyablement bien et pousse l'immersion dans ses derniers retranchements sur un jeu comme Forza Motorsport 5.

- Kinect -

L'autre star du pack, cette fois ci imposée avec l'achat de la console. On nous a promis une V2 plus précise et plus réactive. Verdict ? On y est ! Si l'outil n'est toujours pas à 100% réactif, on atteint un taux plus que satisfaisant. L'objet capte et réagit vite notamment dans les menus pour la navigation. On se prend vite au jeu de la flemmardise en accèdant à tout nos menus par la voix. Cependant, au sein des jeux la détection peut poser un peu plus de problèmes, notamment sur Dead Rising 3 où le jeu se met en pause (ou l'enlève) tout seul car le Kinect a capté et mal interpeté un son.. Corrigé via un patch peut être ?

- L'interface -

L'une des grosses interrogations de cette nouvelle Xbox One, après une Xbox 360 passé par 36514 interfaces (au bas mot..) plus au moins efficaces, on se retrouve ici face à une structure Windows 8. D'abord perturbant, l'ensemble se laisse petit à petit apprivoisé.

Cette inferface est composée de 3 axes “switchables” entre eux :

• Favoris où il est possible “d'épingler” des applications pour les retrouver plus vite.

• Acceuil où apparaissent les dernières applications utilisées mais aussi, le lecteur (pratique pour lancer le jeu) et le plus gros carré representant l'application utilisée actuellement.

• Marchés là où on retrouve tous les marchés relatifs aux jeux, applications, films et vidéos..

Cependant, après une utilisation plus poussée et notamment en ligne avec d'autres joueurs on remarque très vite les gros manques de cette interface Xbox One cristallisés par le système d'invitation de joueurs dans les parties ou encore la liste d'amis, de succès et pour finir le Groupe d'Amis devenu un Groupe de Jeu maladroit.. C'est d'autant plus dommageable que l'interface de la Xbox 360 avait posé certains acquis et d'excellentes idées qui retranscrivaient une experience en ligne quasi irréprochable. Le tout nécessite un patch, et urgemment !

Pour finir, impossible d'accèder et de checker son disque dur, notamment sur l'espace restant, ce dernier “s'auto-gérant” en effacant le jeu le plus ancien lorsqu'il nécessite de la place pour l'installation d'un nouveau. 

- L'installation des Jeux -

En parlant de ces installations, le soleil n'est pas au beau fixe. Microsoft accuse le coup, avec des temps d'installation très lourds (pouvant aller jusqu'à 1 ou 2h pour certains jeux) là où la concurrence se targue de boucler l'affaire en quelques minutes.. Rassurez-vous cependant, il est possible de lancer et jouer le jeu avant la fin de l'installation dans la majorité des cas.