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Ocean's Heart

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Arrivé le 21 janvier 2021 sur PC via Steam et GOG, Ocean’s Heart est édité par Nordcurrent, et est développé par le seul Max Mraz. Après avoir proposé Yarntown, une version « démasterisée » de Bloodborne à la sauce Zelda, Max Mraz revient ici avec un RPG d’aventure en pixel art. ConsoleFun vous révèle tout de cette nouvelle pépite !

 

C’est pas l’homme qui prend l’océan, c’est l’océan qui prend l’homme

 

 

Ocean’s Heart prend place dans un univers rempli de pirates, et c’est d’ailleurs une attaque de ces brigands qui initie le jeu. Votre meilleure amie Noisette se fait kidnapper lors de ce malheureux évènement, et Malvo, votre père membre de la marine volontaire, s’élance à la poursuite des pirates afin de sauver Noisette. N’ayant aucune nouvelle ni de l’un ni de l’autre alors que six mois sont passés, Tilia, l’héroïne aspirant à intégrer un jour la marine volontaire, décide de finalement se mettre elle-même à leur recherche, laissant sa sœur Linda s’occuper seule de la taverne familiale.

 

C’est donc en marchant sur les traces de son père et en parlant aux habitants de ce grand territoire que vous vous engagez petit à petit dans une aventure aux enjeux bien plus grands que prévus, et aux nombreux écarts ! En effet, de nombreux personnages vous demanderont de régler des petites affaires pour eux, remplissant votre journal de quêtes d’objectifs secondaires, avec toujours une petite récompense à la clé. Et c’est de ce point qu’Ocean’s Heart tire sa plus grande force : qui dit aventure dit aussi exploration !


Ocean’s Heart est avant tout une histoire de famille !

 

Un Zelda-like avec plus de possibilités

 

 

Le cœur du gameplay est calqué sur la formule Zelda 2D, avec les cœurs de vie, la barre de magie, l’inventaire et les donjons remplis de puzzles faisant utiliser les objets récemment acquis. Même le système de combat, reprenant l’épée et l’utilisation d’objets tels que des bombes, un arc ou encore un boomerang, rend hommage à la licence de Nintendo. Cette formule gagne toutefois en profondeur, avec un monde parsemé de secrets à découvrir, d’endroits à visiter, et de défis à relever. Et pour s’en rendre bien compte, il suffit de reprendre les propos du développeur lui-même : quasiment 70% du jeu est optionnel, et de nombreux objets ne sont d’ailleurs pas nécessaires pour finir le jeu !


Le système de combat est basique mais efficace, et les combats de boss sont bien mis en scène.

 

Tout cela rend l’univers du jeu très riche, puisque beaucoup d’éléments de background scénaristique ne sont dévoilés que dans ces lignes de dialogues, quêtes et endroits optionnels à parcourir, ce qui résulte en un monde de plus en plus appréciable au fur et à mesure qu’on l’explore et le découvre. Le jeu instaure ainsi le sentiment particulièrement plaisant que quelque chose de chouette peut se cacher derrière chaque recoin, ce qui est très gratifiant pour le joueur qui cherche et trouve.


De nombreux objets ne rejoindront votre inventaire que si vous vous penchez sur les quêtes secondaires.

 

Par ailleurs, l’exploration rend le jeu plus long, mais aussi plus facile : on obtient de nombreux objets, que l’on peut utiliser pour crafter des objets de soins et d’amélioration de stats, ou que l’on peut revendre pour acheter différents items. Se pencher sur toutes les quêtes secondaires au fur et à mesure mènera donc à avoir beaucoup de cœurs de vie, beaucoup d’objets de soin, et beaucoup d’améliorations d’attaque et de défense, à tel point que la majorité des boss ne nous ont pas résisté plus de trente secondes une fois les premières heures de jeu dépassées. Ce qui est dommage, puisque du coup on ne profite pas vraiment des combats de boss et de leurs patterns, ni de l’ambiance épique autour de ces combats.

 

Finalement, pour quelqu’un qui s’attarde sur le contenu secondaire, le plus gros challenge sera de ne pas plonger dans l’eau sans faire exprès suite à une esquive : le comble assez amusant quand on sait que tout le jeu dispose de grandes étendues d’eau où il faudra donc faire attention de ne pas plonger au risque de perdre ses cœurs un peu trop vite. Afin de rehausser la difficulté, il est possible dans le jeu d’obtenir une malédiction renforçant les ennemis, tout en gardant la possibilité d’annuler cette malédiction si on le souhaite.


Vous pourrez vous servir de vos récoltes pour crafter vos propres potions.

 

Un carton plein artistique, empli de positivité

 

 

Ocean’s Heart présente un monde coloré, tant dans ses graphismes au pixel art léché et aux animations soignées, que dans ses dialogues remplis d’humour. Les personnages vous racontent souvent des choses improbables, et Ocean’s Heart est un jeu qui ne manquera pas de vous faire rire à maintes reprises. En quelques boîtes de dialogue, le titre parvient à donner de la personnalité à chaque PNJ rencontré, multipliant les situations amusantes sans altérer le ton globalement sérieux de l’histoire et ses enjeux. La musique accompagne agréablement le tout, et les effets audio sont particulièrement saisissants.


Certains environnements sont particulièrement réussis.

 

L’interface mériterait d’être peaufinée, afin de rendre la navigation dans les menus plus agréable : à l’heure actuelle, parcourir l’inventaire est légèrement laborieux. Il serait aussi agréable d’avoir une carte dédiée pour chaque ville, afin de retrouver rapidement les différentes enseignes. Heureusement, ces petits manques ne suffisent pas à véritablement ternir l’expérience de jeu. Avec son monde coloré, son écriture hilarante et son background à découvrir, Ocean’s Heart dispose d’une ambiance unique : le titre est chaleureux, il s’en dégage plein de bonnes ondes, et une fois sa session de jeu terminée, on a hâte d’y revenir. Malheureusement, le jeu est un peu court, puisqu’il faudra compter entre sept et neuf heures pour l’histoire principale, et une douzaine d’heures si l’on veut finir le jeu à 100%.

 


L’humour est omniprésent dans l’écriture des personnages et des situations.

 

Le jeu est intégralement traduit en français. Certaines captures d’écran en anglais dans le test proviennent directement de l’éditeur, Nordcurrent, qui nous a fournis une clé presse pour ce test.

  • JOUABILITÉ

    16

    En reprenant une formule ayant déjà fait ses preuves avec les Zelda 2D, Ocean’s Heart enrichit le tout et se montre particulièrement complet. On notera tout de même une navigation perfectible dans les menus liés à l’inventaire, ainsi qu’une difficulté assez pauvre pour qui se penchera sur les quêtes annexes.

  • GRAPHISMES

    18

    Le monde d’Ocean’s Heart est particulièrement coloré, avec un pixel art léché et des animations soignées.

  • BANDE SON

    15

    Sans être mémorable, la bande son accompagne votre aventure avec élégance, renforçant l’ambiance de cet univers pirate enchanteur.

  • DURÉE DE VIE

    14

    Il faut compter une douzaine d’heures pour compléter Ocean’s Heart à 100%. Si on se tient à la quête principale, c’est entre sept et neuf heures que le jeu vous réserve. On aurait aimé passer un peu plus de temps, que ce soit dans la quête principale, ou auprès des PNJs loufoques à aider, qu’on aurait souhaité voir plus nombreux encore.

  • SCÉNARIO

    15

    Sans grande prétention, le scénario s’appuie surtout sur une écriture maîtrisée qui donne de la personnalité à chaque personnage rencontré, avec un humour décalé malgré le ton global sérieux de l’histoire, ce qui est plutôt saisissant.

  • Points positifs

    • Une formule gagnante enrichie
    • L’univers pirate, coloré et enchanteur
    • L’humour qui fait mouche à de nombreuses reprises
    • Le plaisir que l’on prend à explorer et découvrir tout ce que le jeu a à proposer
  • Points négatifs

    • Une interface à peaufiner
    • Un peu trop facile si on s’occupe des quêtes secondaires
    • Un peu trop court : on aurait voulu plonger plus encore dans cet univers

Conclusion

Ocean’s Heart ne fait pas que reprendre la formule gagnante des Zelda 2D, il l’enrichit avec du crafting, des améliorations d’armure et d’épée, le tout dans un univers pirate coloré, chaleureux, et passionnant à explorer. Qu’il est bon de découvrir les mystères de ce monde, enrobant un background scénaristique que les personnages croisés seront ravis de vous raconter sur un ton humoristique ! Si l’interface mérite encore d’être peaufinée un peu, Ocean’s Heart est toujours plaisant à parcourir, et une fois sa session de jeu terminée une seule envie demeure : reprendre sa partie. Nul doute qu’il faudra suivre de très près les prochaines productions de Max Mraz !

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