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Super Meat Boy

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Depuis son arrivée sur Xbox 360 le 20 octobre 2010, Super Meat Boy n’a cessé de gagner le cœur des joueurs au fil de son arrivée sur les multiples plateformes. C’est finalement le 11 janvier dernier que le titre de la Team Meat arrivait sur la Switch, dernière venue de Nintendo. La formule qui a fait de Super Meat Boy un succès est-elle toujours aussi efficace sept ans après, et propose-t-elle quelques nouveautés pour (re)convaincre les joueurs ? ConsoleFun vous livre son verdict !

 

Super Meat Boy : le platformer que l’on ne présente plus

 

 

Difficile pour un joueur de ne pas avoir au moins entendu parler de Super Meat Boy, tant le titre a fait l’unanimité depuis sa sortie. Le pitch est simple : on incarne Meat Boy, un morceau de viande dont le Dr Fœtus a kidnappé la fiancée, Bandage Girl. Et c’est ainsi que l’on part à sa poursuite, traversant les niveaux dans ce jeu de plate-forme exigeant.

 

Car le gameplay de Super Meat Boy n’a pas changé d’un iota : un bouton pour sauter, un autre pour courir, et la physique du jeu fait le reste. On pourra alors glisser sur les murs et s’adonner au walljump, maximiser sa longueur de saut en courant au préalable… L’inertie est toujours aussi impeccable, et le gameplay se veut extrêmement précis : ici, impossible de mettre une mort sur le dos du jeu, ce sera toujours la faute du joueur !

 

Le jeu étant un die and retry : proposant un challenge ardu à base de pics, de missiles, de monstres et diverses autres façons de trouver la mort, vous aurez à de nombreuses reprises l’occasion de voir Meat Boy être réduit en bouillie, si bien que le titre propose un replay à la fin du niveau permettant de voir toutes vos tentatives mixées en une seule prise ! On prendra alors plaisir à contempler la boucherie jusqu’à voir le dernier Meat Boy, symbole de notre progression, atteindre son objectif avec brio.

 


Les replays seront l'occasion de contempler toutes vos tentatives compilées en une seule vidéo.

 

Le gameplay se renouvelle à travers les six mondes à parcourir, chacun introduisant des obstacles à base de nouvelles mécaniques. Venant clôturer chaque monde, les combats de boss sont d’ailleurs particulièrement réussis, et se montrent rafraichissants. Si le jeu n’est pas extrêmement difficile en soi, le challenge sera bien plus relevé dans le Dark World, ces versions alternatives des niveaux que l’on débloque après avoir obtenu le rang A+ sur la version classique. Pour obtenir ce rang, rien de plus simple : il suffit d’être assez rapide sur le niveau pour battre un certain temps cible. Ajoutez à cela les pansements à collecter, les zones secrètes à parcourir, et vous obtenez de quoi vous occuper des dizaines d’heures !

 


Plusieurs personnes sont à débloquer, dont le fameux Commander Video, un invité issu de la série Bit. Trip.

 

 

La Switch, un support qui colle parfaitement au titre

 

 

Ce portage, en plus de profiter d’un large public à qui proposer le titre, se voit qui plus est coller parfaitement à la console : en plus d’y jouer bien confortablement chez vous, mode portable de le Switch se prête tout à fait aux courtes sessions nécessaires à l’accomplissement de quelques niveaux.

 

Graphiquement, le titre est toujours aussi agréable, les animations sont toujours aussi joviales et aucun souci d’ordre technique n’est à noter ici, tout est fluide et le rendu est très propre même si un poil trop minimaliste en termes de design. Le tout est mis en valeur par la bande son, deuxième du nom suite à la fin des droits de l’OST originale, qui se veut particulièrement pêchue.

 

Mais surtout, cette version Switch apporte un nouveau mode de jeu inédit : le mode Course ! Il s’agit d’un mode pour deux joueurs, où il suffira de se partager les Joy-Con ou toute autre manette pour s’affronter. On retrouvera alors la frayeur de la compétition, chaque joueur pouvant lorgner l’écran du côté de son adversaire pour vérifier sa progression à travers les niveaux. Un mode idéal pour faire découvrir le titre à des amis en quelques minutes seulement !

 


Le mode course permet de jouer à deux sur une sélection de niveau. De quoi ajouter encore plus de tension !

  • JOUABILITÉ

    18

    Comme auparavant, Super Meat Boy se veut impeccable au niveau du gameplay, simple à prendre en main mais difficile à maîtriser.

  • GRAPHISMES

    16

    Le titre rend très bien, que l’on joue en mode dock ou en mode portable. Les teintes colorées et les animations dépeignent un univers fun et agréable.

  • BANDE SON

    17

    Il s’agit de la deuxième bande son du jeu, qui se veut particulièrement pêchue et dynamique. Elle accompagne très bien l’aventure et vient renforcer l’atmosphère générale du titre.

  • DURÉE DE VIE

    16

    Le titre pourra prendre quelques heures aux nouveaux venus, là où il sera parcouru bien plus vite par les connaisseurs. Heureusement, les pansements, zones secrètes et le Dark World allongent considérablement la durée de vie du jeu pour tout le monde, et c’est toujours un plaisir de revenir sur Super Meat Boy.

  • SCÉNARIO

    12

    Hyper basique, le scénario n’est pas là pour marquer les esprits. Cependant, la narration est simple et efficace, et vient saupoudrer ce qui fait le cœur du jeu, le gameplay, sans longueur : juste de quoi captiver l’attention du joueur et le motiver à chaque fois un nouveau monde sur les traces de Bandage Girl et du Dr Fœtus.

  • Points positifs

    • Le gameplay, toujours aussi précis
    • Tout le contenu à explorer
    • Le mode Course
    • Jouer à Super Meat Boy partout
    • La narration simple et efficace
  • Points négatifs

    • Des graphismes un poil minimalistes

Conclusion

Sept ans après sa sortie, la formule de Super Meat Boy se montre toujours aussi efficace. Le titre n’a pas pris une ride, que ce soit graphiquement ou en termes de gameplay, et il demeure une référence en matière de jeu de plate-forme. Il y des tonnes de choses à découvrir dans le jeu, ce qui saura faire le bonheur des joueurs les plus conquis. Mais surtout, le jeu se prête parfaitement au format hybride de la Switch, avec des niveaux qui ne nécessitent que quelques minutes voire secondes par essai, idéal pour de courtes sessions en mode portable ! Le mode Course inédit est quant à lui un ajout sympathique, que l’on n’hésitera pas à ressortir pour faire découvrir le jeu à toute personne de passage.

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Commentaires (1)

author GM 23/02/2018
11:49
Ce jeu m'a tellement traumatisé !