Jeu indé haut en couleur, Guacamelee! vous plonge dans un univers empli de références geek à la sauce mexicaine !

Une histoire, deux fins

Dans Guacamelee! vous incarnez Juan, un luchador - comprenez un lutteur. Lors du Dia de Los Muertos, le jour des morts, la fille d’El Presidente est kidnappée par Calaca, roi du monde des morts qui, dans la foulée, vous a tué. Mais un mystérieux masque vous permet de revenir à la vie, et vous partez à la poursuite du démon pour l’empêcher de réaliser son rituel macabre, à l’issue duquel il régnera sur les deux mondes.

Notez qu’il existe deux fins possibles, dépendantes d’objets à collecter.

Des ennemis variés et des combats frénétiques

Guacamelee! est avant tout un jeu d’action, et tandis que vous pourchassez Calaca, il vous faudra affronter ses sbires et ses lieutenants. Si ces combats nécessitent toujours une approche particulière, Juan apprendra de nouvelles compétences au cours de son aventure, dispensées tantôt par le vieux maître chèvre, et tantôt par le poulet géant.

L’un des intérêts de ce jeu est que chaque technique apprise est symbolisée par une couleur, et projetant le héros dans une direction particulière. C’est ainsi qu’aux combats s’ajoutent des phases de plateforme durant lesquelles l’environnement se transforme en véritable casse-tête.

Enfin, Guacamelee! propose également un certain nombre de zones cachées auxquelles il faudra prêter attention. Ces zones cachent généralement des coffres contenant des objets à collecter.

La foire aux références

Qu’on se le dise, Guacamelee! est un jeu destiné aux fans de jeux vidéo. Si la musique a des consonances mexicaines, il n’est pas rare de reconnaître une part du thème de Mario par exemple. Et pour ce qui est de l’ambiance visuelle, les développeurs se sont fait plaisir. Castle Crasher, Super Mario, Megaman, autant de jeux vidéos représentés, auxquels s’ajoutent des “memes” tirés d’Internet.

Conclusion : du fan service qui éclipse le jeu

Le principal point faible de Guacamelee! est son système de hitbox souvent approximatif. Pour le reste, on ressent un certain manque d’originalité du gameplay, et l’on a l’impression que les références à la culture vidéo ludique ne servent qu’à cacher le manque  de fond du jeu.