Castlevania, sorti le 19 décembre 1988 sur Nes est un jeu d’action/plates-formes édité et développé par Konami. Les développeurs souhaitaient donner un côté gothique a leur soft. Pari réussi ? C’est ce que nous allons voir !
Un scénario aux petits oignons… pour l’époque :
Vous êtes Simon, héritier de la famille Belmont et détenteur actuel du fouet mythique « The Vampire Killer », la seule arme au monde capable de tuer le redoutable seigneur des ténèbres Vlad Tepes, plus connu sous le nom de Dracula. Justement, il vient de faire apparition et vous êtes envoyé par l’Église pour l’abattre ! Armé de votre fouet, vos dagues, flocons d’eau bénite et autres croix, vous partez à la chasse aux démons dans un château hanté par des créatures peu recommandables. Le scénario n’est pas fameux, mais il a le mérite de poser les bases pour une série qui va devenir de mieux en mieux au fil du temps et dont un autre épisode est sorti récemment, c’est pour vous dire que Konami a encore de l’idée sous la pâte !
Un gameplay lourd et rigide :
En 1988, nous avions Mario qui était un jeu de plates-formes réussi, plein d’idées, fluide et agréable. Pour Castlevania, c’est l’inverse. Loin de moi l’idée de dire que le gameplay est mauvais, ce serait faux ! Mais les sauts sont trop courts et lourds, Simon ne va pas assez loin, frappe trop lentement, marche trop lentement. Castlevania est un jeu lent, qu’on se le dise !
Le fouet peut être upgradé deux fois : d’abord un fouet plus puissant, puis un fouet plus long et toujours plus puissant. Ces améliorations seront utiles contre les ennemis de base qui sont très coriaces mais surtout contre les boss.
Heureusement, quelques armes secondaires sont la pour nous aider : la croix qui sert de boomerang, l’eau bénite que l’on balance sur les ennemis , les dagues qui partent tout droit sur les ennemis, la hache qui fait un arc de cercle et la montre qui permet d’arrêter le temps (très utile contre les boss !).
Ces armes sont utilisables via des cœurs que l’on attrape en détruisant des chandeliers, et c’est pour ça que pendant toute la durée du jeu vous détruirez plus de chandeliers que d’ennemis car ils servent aussi à attraper les armes secondaires.
Vous découvrirez différents secrets en cassant des murs, ce qui vous permettra de regagner de la vie, des vies et des bonus qui vous permettent de lancer deux a trois fois d’affilée vos armes secondaires.
Mais cependant quelques points entachent le plaisir de jeu : l’impossibilité de sauter et frapper pendant que l’on monte les escaliers. Ce n’était pas compliqué à faire et pourtant Konami n’a pas mis ces options…
Des graphismes exemplaires :
Pour l’époque, les graphismes de ce jeu sont exemplaires, si on oublie le fait que Simon n’a officiellement pas de visage. Les détails sur les différents ennemis et boss sont impressionnants, jusqu'à voir les os du crâne brisé des squelettes. Les environnements sont très variés, même si les jeux de couleurs sont parfois mal choisis : dans le deuxième niveau, les plateformes sont grises et le fond est bordeaux… le rendu est plutôt moyen et agresse notre rétine !
De plus les développeurs ont placé ce jeu dans une époque médiévale, et on donc opté pour un background gothique, ce qui rend les divers environnements à la fois glauques et délabrés.
Une bande son formidable :
Certains thèmes de ce jeu sont restés gravés a jamais dans les mémoires des joueurs, comme l’excellent « Vampire Killer » ou autre « Bloody Tear », qui ont d’ailleurs été réutilisés dans d’autres Castlevania. Bien placés et produits, les thèmes sont excellents et augmentent l’immersion grâce aux orgues qui ont été utilisés pour créer les thèmes. Les différents bruitages rendent bien, même si parfois ils ne ressemblent à rien de connu.
Un jeu qui parait long a cause de sa difficulté :
Comptez 4 à 5 heures pour finir ce Castlevania. Il n’y a pas énormément de niveaux mais ce jeu est tellement difficile que vous allez recommencer et recommencer jusqu'à connaître les niveaux par cœur, pour enfin arriver au boss qui va vous laminer… et recommencer. Heureusement, il y a les checkpoints et le système de mot de passe, ce que ne bénéficiaient pas tout les jeux de l’époque ! Et franchement, ça sauve la vie !
Commentaires (16)
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Pikayub, à toi de jouer
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En tout cas bon travail ^^
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Bon test
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Je pense le publier dans pas long c'est pour ça ^^
10:50
Un peu court mais j'aime bien ton style d'écriture =)
Quelques fautes mineurs( de l'inattention sûrement) mais bon il est agréable à lire donc tout va bien.
J'ai enlevé une petite phrase où tu fais un anachronisme en parlant des opus suivants(à ne surtout pas faire^^).
Le reste est vraiment bon...
Bon test
Const peux-tu le publier stp? j'ai un peu de boulot et j'aurais un peu de mal à le faire ce soir^^
19:09
19:29
21:21
Excellent.