State of Decay : Year-One Survival Edition

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Vesperia
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State of Decay : Year-One Survival Edition

Message par Vesperia »

Sorti en juin 2013 sur le Xbox Live Arcade, State of Decay est un jeu de survie plaçant le joueur dans un cadre d’apocalypse zombie. Alors que le genre est une tendance qui explose à ce moment, le jeu se fait remarquer par ses mécaniques de jeu et l’originalité qu’il propose aux joueurs consoles, non-partisans des titres similaires mais plus connus tel que DayZ. C’est donc le 28 avril dernier que State of Decay Year-One Survival Edition arrive sur Xbox One, embarquant le jeu ainsi que l’ensemble de ses DLCs. Vous vous demandiez si ce jeu vaut le coup, ConsoleFun l’a testé pour vous !



Plongée immédiate dans un gameplay misant sur l’originalité

Tandis que la plupart des jeux de zombies ont une approche orientée action, State of Decay mise sur un gameplay plus stratégique, jouant avec votre sens des priorités et de l’organisation. Ainsi, le jeu débute aussi soudainement qu’une arrivée de zombie le serait : le joueur est d’emblée confronté à quelques zombies dont il devra se défaire, avant de trouver un refuge qui servira de QG à sa communauté de survivants. Toutes les mécaniques du jeu tournent autour de cet aspect communautaire : il vous faudra rallier le plus de survivants possible à votre cause, car dès que votre personnage mourra, vous prendrez le contrôle d’un autre survivant. A savoir qu’il est possible -et même recommandé- de changer de personnage à tout moment, lorsque votre personnage est fatigué ou blessé par exemple. Vous devrez par ailleurs collecter des ressources dans les maisons et structures de la ville pour pouvoir améliorer votre base en installant une infirmerie, une tour de guet, et tout un panel de bâtiments pouvant être améliorés. Attention tout de même, hors de question de piquer tous les médicaments et autres objets dans la réserve de votre base : se servir demandera de l’influence, sorte de monnaie que l’on obtiendra en déposant des objets et ressources à la base, et en terminant des quêtes. Un journal d’activité est aussi présent dans les menus, dans lesquels on passera beaucoup de temps pour tout ce qui est gestion, mais sa faible lisibilité en fera un outil peu voire jamais utilisé.

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On passe une bonne partie de son temps à naviguer dans ces menus, pour le bien de la communauté.


Dans State of Decay, les survivants sont loin d’être des surhommes : ils se fatigueront, auront un inventaire limité dont le poids limitera vos déplacements à la façon d’un Skyrim ou d’un Fallout, et surtout leur moral sera vite au plus bas. Il est alors courant de devoir accepter une quête annexe pour remonter le moral d’un allié, en allant faire un tour en voiture avec lui histoire de massacrer quelques zombies au passage par exemple. Vous pourrez par la suite relocaliser votre base, établir des avant-postes, autant d’actions qui serviront à maintenir le moral de vos troupes tout en améliorant votre cadre de vie. A noter que les survivants disposent tous de statistiques personnelles qui s’amélioreront au fil de votre épopée telles que l’aptitude au tir, le cardio, la présence d’esprit, etc. Il est d’ailleurs dommage de voir que ces caractéristiques ne font finalement pas beaucoup de différence, si ce n’est celle liée au combat qui permet de se spécialiser dans le maniement de telles ou telles armes.

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Ces statistiques ne sont finalement pas si importantes que ça.


Un jeu punitif… Parfois trop.

L’un des points faibles de State of Decay vient de son déséquilibre entre l’aspect gestion et l’aspect action, dont les zombies sont le point central. Ces derniers réagissent à la vue et au bruit, sachant que vous ferez toujours plus ou moins de bruit, que ce soit en marchant ou en collectant des ressources. Et à moins d’avoir un objectif vous obligeant à tuer des zombies, il sera toujours préférable de fuir le combat, la plupart du temps en voiture. En effet, si les zombies sont assez inoffensifs un par un, la tâche devient beaucoup plus ardue quand il y en a trois ou plus, et c’est encore plus vrai lorsqu’il fait nuit. De plus, dans State of Decay les zombies ont tendance à se déplacer en hordes, ce qui représente un danger de mort quasi-inévitable si vous êtes repéré lors d’un déplacement à pied. Le joueur passera donc la plupart de son temps en voiture, que ce soit pour faire des trajets plus ou moins longs, ou pour exterminer les zombies d’une maison infestée un par un en klaxonnant devant l’infestation pour les attirer. Les véhicules s’endommagent peu à peu, mais ils y en a suffisamment sur la map pour s’en sortir correctement, d’autant plus que l’on pourra les réparer peu à peu en les parquant devant la base.

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Les hordes sont dangereuses, sauf en voiture. Et encore.

Enfin, le jeu est techniquement très limité : si le rendu est visuellement correct, on sera souvent irrité par l’aliasing et les quelques baisses de framerate, en plus des autres bugs présents dans le jeu. Nul doute qu’un zombie traversant soudainement un mur saura vous énerver, tant le bug sera punitif pour votre barre de vie. De même, l’IA alliée est source d’évènements aléatoires plus qu’irritants, puisqu’un membre de la communauté n’hésitera pas à partir à la chasse au zombie, puis à réclamer votre aide, le risque étant qu’il meure si vous ne lui portez pas assistance. On a vu mieux comme créateur de choix cruciaux : ici, l’immersion n’en est pas renforcée, et le joueur aura juste la pénible sensation d’être obligé d’aider ses alliés pour ne pas handicaper la communauté. La surprise finale demeure dans l’aspect évolutif de votre sauvegarde : lorsque vous quittez le jeu, les évènements continuent à s’enchaîner pendant un équivalent de 24h ingame. Si la dépense de ressources semble améliorer l’immersion, ce sera surtout l’occasion de découvrir, en relançant le jeu, que trois de vos survivants sont morts dans des chasses au zombie stupides en votre absence, par exemple…

Des DLCs sympathiques mais anecdotiques

Cette Year-One Survival Edition embarque, avec le pack survivaliste qui vous permettra d’obtenir un 4x4 assez résistant, les deux gros DLCs du jeu de base : Breakdown et Lifeline.

Ces deux DLCs sont assez classiques : Breakdown n’est qu’un mode survie à l’image de ce qu’on pourrait retrouver dans Minecraft, et Lifeline se veut un peu plus intéressant en proposant la même apocalypse zombie mais du point de vue de l’armée.

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L’édition Year-One embarque les deux DLCs, Lifeline et Breakdown, jouables immédiatement.

Mais commençons par Breakdown. Comme dit plus haut, il s’agit d’un mode où l’on devra survivre le plus longtemps possible, dans la même map bac à sable que celle du jeu de base. Rien n’a changé, si ce n’est la disparition pure et simple des missions de l’histoire principale. Le but est d’y rassembler une communauté, fortifier sa base, et enfin trouver et réparer un RV, véhicule qui permettra de s’enfuir de la ville. Vous arrivez alors dans une autre ville, et répétez ce cycle autant que vous parvenez à survivre. A cela près qu’il n’y a pas d’autre ville : on s’enfuit de Trumbull Valley pour y revenir, ce qui est assez plutôt dommage, et pas très immersif. La seule différence vient du fait qu’à chaque cycle, il y a plus de zombies, moins de ressources, et ce jusqu’à n’avoir plus aucune chance de survivre. Une fois l’ensemble de vos survivants exterminés, vous pourrez reprendre au dernier niveau de difficulté atteint, avec tous les héros débloqués jusque-là, mais sans vos ressources. A noter que vous commencez la partie avec un héros aléatoire, et que vous devrez débloquer les autres en accomplissant des quêtes. La location des héros et du RV sont d’ailleurs définies aléatoirement à chaque « changement » de map. Finalement, l’intérêt de Breakdown réside dans sa difficulté croissante et dans le fait de ne pas se préoccuper de l’histoire principale, puisqu’à la fin du jeu de base, le joueur pouvait terminer la dernière mission ou continuer sa survie : s’il terminait la mission, il pouvait alors recharger la partie juste avant ladite mission. Il s’agit d’un mode purement bac à sable, qui saura satisfaire les férus du genre, sans présenter un grand intérêt pour les autres.

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Lifeline offre un point de vue différent : celui de l’armée.

Lifeline, de son côté, offre un point de vue différent en faisant incarner au joueur un membre de l’unité  Greyhound One de l’armée, dans une toute nouvelle ville nommée Danforth. La ville est bien plus urbaine que Trumbull Valley, avec une autoroute faisant le tour de la map, et des zones de danger où la concentration en zombies est synonyme de mort à la moindre erreur. L’objectif y est de retrouver et extraire des VIPs, tout en survivant à des sièges qui se présentent sous la forme de nombreuses vagues de zombies tentant d’envahir votre QG. Ces phases sont l’occasion de s’essayer à de nombreux privilèges de l’armée, tels que les frappes aériennes, barrages incendiaires et autres joyeusetés. Le scénario est encore plus pauvre que dans le jeu de base, mais le gameplay reste solide, l’aspect gestion étant toujours aussi présent pour fortifier la base et éventuellement récupérer quelques survivants. L’extension se dote ainsi de plusieurs fins possibles, selon les missions effectuées.

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ClaraBourgeois67
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Re: State of Decay : Year-One Survival Edition

Message par ClaraBourgeois67 »

Salut Vesperia !

J'ai testé State of Decay, et franchement, c'est un truc de fou. Avec tous les DLCs, y'a de quoi s'éclater. C'est pas DayZ, mais ça a son truc à lui qui te rend accro. Fonce dessus, tu vas kiffer, mec.
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rickeybenson
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Re: State of Decay : Year-One Survival Edition

Message par rickeybenson »

L’objectif y est de retrouver et extraire des VIPs, tout en survivant à des sièges qui se présentent sous la forme de nombreuses vagues de zombies tentant d’envahir votre QG dino game
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hickmankay20
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Re: State of Decay : Year-One Survival Edition

Message par hickmankay20 »

J'ai testé State of Decay, et franchement, c'est dingue. Il y a quelque chose à apprécier avec chacun des DLC.

dordle
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