[Candidature] Tests écrits

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GM
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[Candidature] Tests écrits

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Bonjour à tous !

Passionné de jeux-vidéo depuis ma plus tendre enfance, je vous écris ce petit message pour vous faire part de mon envie de devenir un membre actif de votre communauté. Grâce à un célèbre site de jeu-vidéo Français, j'ai connu votre site et celui-ci m'attire beaucoup par son coté communautaire où les membres partagent leur passion sans pressions. Je me présente, je suis GalWii, j'ai 21 ans et habite dans le cadre idyllique de la petite ville de La Rochelle. (Les Francofolies!)

J'aimerais beaucoup devenir rédacteur sur ce site et plus particulièrement pour des tests écrits. J'ai déjà publié quelques tests sur mon blog personnel (dieandretry.com) mais je préférerais aujourd'hui m'orienter vers un public plus connaisseur :) Si vous me le permettez, je publie sur ce message mon test sur Bioshock Infinite.

Au plaisir de vous lire, bonne journée/soirée à tous!

Bioshock Infinite : Au septième ciel
Spoiler 
Il y a près de 3 ans maintenant sortait Bioshock 2, suite directe du premier Bioshock. Dans cet opus, la nouveauté principale était que nous contrôlions un protecteur avec pour seul but de récupérer "notre" petite sœur qu’on nous avait injustement enlevé. Pour l’avoir terminé il y a quelque temps, Bioshock 2 a été pour moi une très belle aventure. Je craignais de ne voir dans ce nouvel opus aucune véritable nouveauté mais, même si il n’innovait en rien par rapport à son ainé, restait quand même une valeur sûre que je conseillerais à quiconque aimerait les FPS. Un must-have !

C’était il y a trois ans maintenant, et depuis ce jour-là, les gars de chez 2K Games nous ont pondu quelque chose d’encore plus grandiose. Quelque chose de magnifique, de magistrale, de monumentale. Sur ce troisième opus de la série Bioshock, baptisé Bioshock Infinite, je ne m’étais pas énormément renseigné et n’avais vu que très peu de visuels, comme à mon habitude pour les grands jeux. Imaginez alors ma joie lorsque j’ai découvert pour la première fois la cité de Columbia. Après la confirmation Bioshock 2, tout le monde se demandait comment ils pouvaient encore innover et nous proposer quelque chose d’exclusif. Impossible n’est pas français 2K et l’équation leur fut simple à résoudre. Puisqu’ils avaient fait le tour de Rapture et du milieu marin en général, que tous les autres jeux du genre avaient traité de la majorité des sujets, où pouvaient-ils alors aller? Au ciel, bien sûr! A la différence des deux précédents Bioshock qui se déroulaient dans la cité sous-marine de Rapture, les évènements du troisième se déroulent cette fois-ci dans la merveilleuse et idyllique cité aérienne Columbia. Que le voyage commence…

Columbia la magnifique

On commence notre périple jusqu’à Columbia sur une petite barque, conduite par deux personnes que nous ne connaissons pas encore. L’une d’entre elles nous donne un petit coffre rempli d’objets qui semblent être nos effets personnels et dans lequel se trouve une photo d’une jeune fille qui nous est pour l’instant inconnue. Seule la phrase suivante y est marquée : "Ramenez la fille et nous effacerons la dette." Une phrase qui reviendra souvent au cours de l’aventure et qui aura son importance. Cette petite barque nous emmène donc auprès d’un phare situé en pleine mer : on appréciera le clin d’œil au premier Bioshock, où notre avion s’écrasait en pleine mer et où nous devions rejoindre un phare pour entrer dans les abysses de Rapture. Une fois accostée, la barque reprend le chemin dans le sens inverse et nous voilà seul face à notre destin, avec pour seul objectif de rentrer dans ce phare pour voir ce qu’il s’y trame. Sur le toit de ce phare se trouve un clocher étrange qui ne sonnera qu’après avoir réalisé la bonne combinaison, celle-ci nous est donné dans la petite boite. Le clocher s’ouvre, une étrange chaise longue rouge apparaît et nous constatons que cette chaise est en réalisé une sorte de fusée. Vers Columbia.

Les premiers pas dans cette cité aérienne sont indescriptibles. Je ne saurais pas vous dire si j’ai ressenti cette émotion dans un autre jeu avant mais la beauté et la grandeur de Columbia m’ont véritablement donné des frissons. L’architecture des bâtiments est tellement bien réalisée que tous les petits détails qui fourmillent par milliers m’ont bluffé. Cette cité est magnifique et son gros point fort est son coté contemplatif. Au début de l’aventure mais pas seulement, il m’est souvent arrivé de m’arrêter en plein jeu afin d’admirer la beauté de Columbia. Car c’est un peu ce que tout le monde rêve en secret, une ville dans les airs, Bioshock Infinite nous permet de goûter à ce paradis dans le ciel. Un paradis qui va pourtant montrer son vrai visage au cours de l’aventure. Si la cité est magnifique, c’est qu’elle cache forcément quelque chose, quelque chose que l’on découvrira plus tard dans le jeu. Pour l’instant, admirons!

L’univers était également l’une des principales forces des deux précédents Bioshock : un univers d’une richesse incomparable avec un soucis du détail inégalable. On ne change pas une équipe qui gagne et la recette fonctionne toujours autant. Dans Bioshock Infinite, tout est réalisé à la perfection et le moindre endroit de Columbia a été travaillé. L’époque du jeu, le début du XXème siècle, est extrêmement bien retranscrit et nous avons véritablement le sentiment d’être revenu un siècle en arrière. Les nombreux détails des personnages, leurs habits, leurs manières de s’exprimer, leurs coiffures et j’en passe, tout est bien pensé pour que le joueur vive cette expérience de la meilleure façon et ça marche ! L’architecture des lieux est elle aussi splendide, on ressent vraiment le caractère ancien à travers tous les différents lieux que nous allons parcourir durant notre aventure. Et si le métro n’existait pas encore en 1912, le métro de Rapture a cette fois-ci été remplacé par l’aérotram, à savoir un métro dans les airs que l’on pourra utiliser à l’aide de notre grappin. Contrairement à ce que l’on pourrait penser au début de l’aventure, l’aérotram n’est pas seulement un moyen de transport mais c’est également un élément de gameplay non négligeable. Vous l’aurez compris, j’ai rapidement été conquis par Columbia. Je regretterais simplement que le coté "cité dans les airs" n’ait pas été plus exploité.

Vous reprendrez bien un peu de tonique?

Pour ce qui est de la jouabilité, on retrouve les éléments qui ont fait la force des deux précédents Bioshock et les fans de la série ne seront pas perdus. Les armes misent à notre disposition sont très variées, mitraillette, sniper, lance-grenade et j’en passe, des armes au style et au fonctionnement de l’époque. Les toniques sont également de la partie et constituent dans le jeu une véritable valeur ajoutée au gameplay du jeu. Si les plasmides dans Bioshock pouvaient sembler quelque peu facultatif, les toniques d’Infinite se révèlent être des aides non négligeables tant certains sont puissants et pourraient facilement remplacer les armes. Les toniques sont au nombre de 8, on retrouve bien sûr les différents pouvoirs des précédents Bioshock remis au gout du jour (le lancer d’abeille s’est transformé en lancer de corbeaux) auréolés de nouveaux pouvoirs tels que la charge ou encore la possibilité de se créer un bouclier. Tout autant de possibilité de gameplay que le jeu proposera un challenge relevé à qui tentera l’expérience à partir du niveau difficile. En effet, pour avoir moi-même joué en difficile, (je vous raconte pas comment j’ai ragé à certains passages) les ennemis du jeu se révéleront être très coriaces et il faudra user habilement des toniques et des armes pour en arriver à bout.

Songbird, le successeur du protecteur

Alors que la figure emblématique des deux premiers Bioshock était le protecteur, ce personnage constitué d’une combinaison intégrale, d’un scaphandre et d’une foreuse, l’équipe d’Irrational Games a opté dans ce nouveau Bioshock pour une créature volante du nom de Songbird. Contrairement aux protecteurs, cette créature volante n’apparaît que très peu de fois dans l’aventure et c’est bien regrettable. Constituée de cuir et de matériaux d’époque, cette créature est véritablement impressionnante. D’abord ennemi puis allié vers la fin de l’histoire, le Songbird est en réalité une créature qui a été créée par Comstock afin de veiller sur la jeune Elisabeth et ainsi garantir sa sécurité. On apprend au fil de l’aventure que le Songbird peut être appelé lorsqu’une certaine mélodie est jouée et que seule Elisabeth arrive à le calmer quand celui-ci se met en tête de vous tuer. Je trouve que le design du Songbird est très bien pensé, ce cuir qui le constitue est de très bon gout. L’équipe d’irrational Games est vraiment doué pour créer des ennemis originaux et impressionnants. La seule chose décevante par rapport à ce "nouveau protecteur", c’est sa faible implication dans le jeu et son histoire. A la différence du protecteur où celui-ci constituait un élément indispensable de Bioshock 1 et 2, le Songbird fait pâle figure et je trouve que le successeur du protecteur méritait beaucoup mieux. Peut-être dans le prochain Bioshock, en tout cas je l’espère fortement.

Méfiez-vous du faux berger!

Passons maintenant au point le plus important du jeu, en tout cas le plus complexe, le scénario. Dans ce Bioshock Infinite, nous sommes dans la peau de Booker Dewitt, un officier de police vivant à New York et criblé de dettes. Pour ne pas trop vous gâcher l’histoire du jeu qui mérite qu’on s’y intéresse, je ne vous expliquerais simplement que la base. Nous sommes envoyé à Columbia pour récupérer une jeune fille nommée Elisabeth et qui se trouve dans une tour à son effigie, immense et magnifique. J’ai trouvé l’aventure d’Infinite bien amenée, l’histoire prend son temps et nous apprenons d’abord à connaître l’histoire de Columbia avant de s’intéresser à Elisabeth. Columbia, aussi resplendissante soit-elle, cache en réalité bien des secrets. Elle est dirigée par un homme se faisant passer pour un prophète et qui se nomme Zachary Comstock, un vieux barbu prodiguant ses conseils à la foule de Columbia tel un pape avec ses fidèles. Dès les premières heures de jeu et même si cette pratique peut sembler normale, nous comprenons rapidement que Comstock est en réalité une sorte de puissance divine contre laquelle il ne faudrait surtout pas se lier sous peines de connaître des jours très sombres. Au fur et à mesure que nous avançons dans Columbia, nous sommes désignés par Comstock et les habitants de la ville comme "le faux berger" que l’on doit fuir à cause de l’inscription "AD" qui se trouve sur notre main. Commence alors un travail d’investigation pour voir ce qu’il se trame réellement dans cette ville et pourquoi tout cela nous arrive t-il. Les différents protagonistes que nous croiserons au cours de l’aventure seront tout autant d’éléments utiles qui nous servirons à répondre à cette question : les Lutèces, Daisy Fitsroy, Fink et j’en passe. Le dénouement final de l’histoire nous surprendra et m’a laissé sur le cul. C’est d’ailleurs un point sur lequel j’aimerais revenir, je trouve cette histoire bien réfléchie mais trop complexe à mon goût. Pour comprendre la réelle signification de l’histoire de Bioshock Infinite, il m’a fallu aller sur différents forums afin de comprendre le sens de tout ça. D’un coté, on ne peut pas leur en vouloir d’avoir construit une histoire complexe et très intéressante mais je trouve qu’ils auraient dû étaler les informations pour éviter qu’on se prenne autant d’informations dans le crâne en si peu de temps. Toutefois, si vous aimez les histoires intéressantes et l’univers de Bioshock, je vous conseille vraiment de vous documenter sur l’histoire du jeu. Elle le mérite.

Bioshock Infinite est un vraie réussite! Doté d’un univers remarquablement bien travaillée, d’une direction artistique à tomber par terre, ce nouveau Bioshock a été une très grande expérience pour moi. Même si je pourrai lui reprocher une histoire un peu trop complexe à mon goût et des imperfections au niveau des ennemis et de certains dialogues, je reconnais le travail immense qui a été réalisé par toute l’équipe et le retour de Ken Levine n’est pas étranger au succès du jeu. On pourra lui reprocher son coté trop action, trop tourné vers le gunfight mais Bioshock reste à la base un FPS. Un FPS avec un univers exceptionnel qui m’a donné de sacré frissons. Cette idée de cité aérienne est une franche réussite et j’espère qu’elle sera conservée pour le prochain épisode. La relation qui s’installe entre Booker et Elisabeth fonctionne bien même si certains dialogues entre eux sont ridicules (notamment au niveau des crochets). L’histoire est bien rythmée, le challenge est relevé (surtout la fin du jeu) et la durée de vie est très bonne !

En bref, Bioshock Infinite est un très grand jeu que je recommande! A l’heure où les jeux-vidéos se ressemblent tous et se finissent en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ce Bioshock Infinite fait clairement plaisir. Espérons maintenant que le studio ne tombe pas dans le piège de l’argent facile en nous servant un nouvel épisode bâclé tous les ans. Ça ne serait pas rendre hommage au monument vidéo-ludique que constitue la série des Bioshock.

Ma note : 19/20
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Re: [Candidature] Tests écrits

Message par * »

Salut GalWii ! Bienvenue à toi sur notre site ^^

Merci d'avoir poster ta candidature :D

Alors, j'ai analysé ton test. C'est extrêment bien écrit et agréable à lire. Cependant, il faut impérativement éviter de témoigner de ton propre opinion. Les "je" ou autres formes exprimant un opinion personnel ne doivent pas être utilisés. Il faut montrer aux lecteurs que le test a été rédigé de manière impartial. De plus, évite de trop t'impliquer dans les explications du jeu (ex : Le passage du Songbird ou en core celui du scénario). Ton premier paragraphe évoquant le début de l'intrigue suffit amplement. Il faut plus t'impliquer dans le système de jeu, le gameplay, ... Je trouve que tu parle beaucoup trop de l'aspect artistique du jeu que se soit au niveau du design, des graphisme ou du scénario. D'ailleurs, cela pourrait spoilé les lecteurs ^^'

Ensuite, il faudrait que tu évoques les points faibles et points forts du titre dans deux paragraphes bien distinct. Il faut que le lecteur puisse se forger un avis de part ses deux paragraphes assez centraux. Par exemple, tu peux t'inspirer de ce test afin d'organiser le tient : http://consolefun.fr/testsjeux/detail/2 ... -ps3-okami

Mais globalement, ton écriture est excellente ! Le seul problème et que tu t'implique vraiment beaucoup dans les explications du scénario, et, tu ne donnes QUE ton ressenti. Il faudrait que tu essais de mettre à la disposition des lecteurs un avis impartial du jeu tout en organisant chaque points du titre (Bref récapitulatif du scénario, système de jeu, gameplay, points forts, points faible, conclusion). D'ailleurs, il faudrait que tu suives la mise en page des test-écrit du site (ex : l'ajout d'un tableau de notes).

Voilà, j'espère t'avoir aidé. Si le coeur t'en dit, je voudrais bien que tu revois ton test de Bioshock en prenant en compte mes quelques conseils s'il te plaît ^^

Si tu as des questions n'hésites pas ;)
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Re: [Candidature] Tests écrits

Message par GM »

Merci pour tous ces conseils ! C'est vrai que j'ai toujours eu l'habitude d'écrire des tests mettant le point fort sur mon ressenti et sur mes émotions, mais je suis d'accord avec toi que ce procédé n'est pas très objectif et peut confondre le lecteur.

Je viens de lire le test sur Okami et c'est très bien écrit, très clair et surtout tu laisses au joueur la liberté de penser ce qu'il veut du jeu. Pour le système de notation, ça ne me pose aucun soucis et je suis favorable à cette démarche : cela consolide le test en mettant un point final.

Je vais reprendre mon test sur Bioshock Infinite en prenant en compte tous tes conseils et je t'en fais part dès qu'il sera fini ! Merci encore ! :D
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Re: [Candidature] Tests écrits

Message par Titiboy »

Salut,

Bienvenue sur le site :)
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Re: [Candidature] Tests écrits

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Merci beaucoup de revoir ton test de Bioshock Infinite ^^

Je vois que tu as bien assimilé mes quelques conseils. J'ai hâte de voir ton test version 2.1 :D

En tout cas, niveau écriture et tournure de phrase, je n'ai rien à dire ;) Tu as du talent ! Il faut juste que tu remanies le tout pour qu'il s'adpate au format "test-écrit".

Bon courage :)
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Re: [Candidature] Tests écrits

Message par Titiboy »

Courage tu y es presque. :)
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Re: [Candidature] Tests écrits

Message par Franck »

Bienvenue sur le site :) Éclates toi !! :D
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Re: [Candidature] Tests écrits

Message par GM »

Merci à tous, ça fait plaisir :)

Je viens de terminer mon test sur Bioshock en suivant tes conseils Svain, j'ai également ajouté un paragraphe entier où j'évoque les quelques défauts du jeu ainsi qu'une partie finale avec mes différentes notes. J'espère que le résultat te/vous conviendra ! :-D

Bioshock Infinite : Au septième ciel
Spoiler 
Il y a près de 3 ans maintenant sortait Bioshock 2, suite directe du premier Bioshock. Dans cet opus, la nouveauté principale était que nous contrôlions un protecteur avec pour seul but de récupérer "notre" petite sœur qu’on nous avait injustement enlevé. Tandis que certains joueurs craignaient de ne voir dans ce nouvel opus qu’une simple redite du premier épisode, Bioshock 2 connut pourtant le même succès que son ainé avant lui et avait su apporter assez de nouveautés pour ravir tous les fans de la série. C’était il y a trois ans maintenant et si les développeurs avaient à l’époque fait preuve de génie en inventant Rapture, ils ont encore une fois réalisé un univers à part entière. Tout le monde se demandait comment ils pouvaient encore innover et nous proposer quelque chose d’exclusif mais impossible n’est pas 2K et l’équation leur fut simple à résoudre. Puisqu’ils avaient fait le tour de Rapture et du milieu marin en général, que tous les autres jeux du genre avaient traité de la majorité des sujets, où pouvaient-ils alors aller? Au ciel, bien sûr! A la différence des deux précédents Bioshock qui se déroulaient dans Rapture, les évènements du troisième se déroulent cette fois-ci dans la merveilleuse et idyllique cité aérienne Columbia. Que le voyage commence…

Columbia la magnifique

On commence notre périple jusqu’à Columbia sur une petite barque, conduite par deux personnes que nous ne connaissons pas encore. L’une d’entre elles nous donne un petit coffre rempli d’objets qui semblent être nos effets personnels et dans lequel se trouve une photo d’une jeune fille qui nous est pour l’instant inconnue. Seule la phrase suivante y est marquée : "Ramenez la fille et nous effacerons la dette." Une phrase qui reviendra souvent au cours de l’aventure et qui aura son importance. Cette petite barque nous emmène donc auprès d’un phare situé en pleine mer : on appréciera le clin d’œil au premier Bioshock, où notre avion s’écrasait en pleine mer et où nous devions rejoindre un phare pour entrer dans les abysses de Rapture. Une fois accostée, la barque reprend le chemin dans le sens inverse et nous voilà seul face à notre destin, avec pour seul objectif de rentrer dans ce phare pour voir ce qu’il s’y trame. Sur le toit de ce phare se trouve un clocher étrange qui ne sonnera qu’après avoir réalisé la bonne combinaison, celle-ci nous est donnée dans la petite boite. Le clocher s’ouvre, une étrange chaise longue rouge apparaît et nous constatons bien trop tard que nous sommes en réalité entrés dans une fusée. Vers Columbia.

Les premiers pas dans cette cité aérienne sont indescriptibles. Il est de coutume de dire que le jeu-vidéo est une échappatoire à la réalité, Columbia en est l’exemple parfait. Il se dégage de ce lieu une atmosphère très particulière où le joueur se sentira immédiatement projeté au paradis, lui conférant un sentiment de paix et d’admiration. De l’architecture des bâtiments aux petits détails qui fourmillent par milliers, rien n’a été laissé au hasard et le joueur prendra un malin plaisir à se balader dans ces rues atypiques, remplies de couleurs et de saveurs d’époque. Une ville dans les airs, c’est un peu le rêve secret de chacun. Avec Bioshock Infinite, l’équipe d’irrational Games nous permet de goûter à ce paradis artificiel à travers Columbia et le joueur se verra parfois surprendre à s’arrêter de jouer pour admirer les jardins, les bâtiments ou encore la population. L’univers était également l’une des principales forces des deux précédents Bioshock : un univers d’une richesse incomparable avec un soucis du détail inégalable. On ne change pas une équipe qui gagne et celle-ci sait comment faire du bon travail. Dans Bioshock Infinite, tout est réalisé à la perfection et le moindre endroit de Columbia a été travaillé. L’époque du jeu, le début du XXème siècle, est extrêmement bien retranscrit et nous avons véritablement le sentiment d’être revenu un siècle en arrière. Les personnages, leurs habits, leurs manières de s’exprimer, leurs coiffures, tout est bien pensé pour que le joueur vive cette expérience de la meilleure façon et s’implique à fond dans le jeu. L’architecture des lieux est elle aussi splendide, on ressent vraiment le caractère ancien à travers tous les différents lieux que nous allons parcourir durant notre aventure. Un tour de force donc, d’autant plus exceptionnel que Rapture avait déjà émerveillé des millions de joueurs et que cette cité de Columbia arrive à faire encore plus fort en termes de direction artistique.

Un gameplay soigné pour une expérience intense

Si le métro n’existait pas encore en 1912, le métro de Rapture a cette fois-ci été remplacé par l’aérotram, à savoir une ligne de métro dans les airs que l’on pourra utiliser à l’aide de notre grappin. Contrairement à ce que l’on pourrait penser au début de l’aventure, l’aérotram n’est pas seulement un moyen de transport mais c’est également un élément de gameplay non négligeable. En effet, nous pourrons l’utiliser pour se départir des balles de nos adversaires ou bien pour prendre un peu de hauteur et ainsi changer radicalement son style de jeu. Bien que l’idée semblait au départ intéressante, il est regrettable que l’aérotram n’ait pas été un élément mis en avant par le jeu : nous le croiserons finalement que très peu de fois dans le jeu et le joueur préfèrera faire confiance à la terre ferme pour prendre part aux combats.

Au-delà de l’arotram, on retrouve les éléments qui ont fait la force des deux précédents Bioshock et les fans de la série ne seront pas perdus. Les armes misent à notre disposition sont très variées, mitraillette, sniper, lance-grenades, des armes au style et au fonctionnement de l’époque. Les toniques sont également de la partie et constituent dans le jeu une véritable valeur ajoutée au gameplay du jeu. Si les plasmides dans Bioshock pouvaient sembler quelque peu facultatif, les toniques d’Infinite se révèlent être des aides non négligeables tant certains sont puissants et pourraient facilement remplacer les armes. Les toniques sont au nombre de 8, on retrouve bien sûr les différents pouvoirs des précédents Bioshock remis au gout du jour (le lancer d’abeille s’est transformé en lancer de corbeaux) auréolés de nouveaux pouvoirs tels que la charge ou encore la possibilité de se créer un bouclier. Un arsenal de combat complet et varié qui ravira tous les joueurs, du plus courageux aux plus téméraires. Tout autant de possibilité de gameplay que le jeu proposera un challenge relevé à qui tentera l’expérience à partir du niveau difficile, une précision importante en ces temps de jeux toujours plus accessibles les uns que les autres.

Songbird, le successeur du protecteur

Alors que la figure emblématique des deux premiers Bioshock était le protecteur, ce personnage constitué d’une combinaison intégrale, d’un scaphandre et d’une foreuse, l’équipe d’Irrational Games a opté dans ce nouveau Bioshock pour une créature volante du nom de Songbird. Constituée de cuir et de matériaux d’époque, cette créature est véritablement impressionnante. Tantôt ennemi, tantôt allié, le Songbird est une créature mystérieuse qui fera son apparition dans le jeu qu’en de très rares occasions. A la différence du protecteur où celui-ci constituait un élément indispensable de Bioshock 1 et 2, le Songbird fait pâle figure et méritait beaucoup mieux. Avec sa grâce et son charisme, c’est d’autant plus frustrant que le joueur frissonnera dès qu’il entendra son cri ou ses battements d’ailes, ne demandant qu’à le revoir une nouvelle fois pour apprécier son design artistique qui est dans la même veine que Columbia, très bien réalisé. Une preuve de plus, s’il en fallait encore une, que cette équipe d’Irrational Games est vraiment douée pour créer un monde unique qui marquera le joueur de son empreinte magique. Dommage donc que cet oiseau majestueux n’apparaisse pas aussi souvent au cours de l’aventure qu’on le voudrait et gageons que cette erreur soit corrigée dans le prochain opus.

Une liberté scénaristique à double tranchant

Passons maintenant au point le plus important du jeu, à savoir le scénario. Dans ce Bioshock Infinite, nous incarnons un policier New-Yorkais criblé de dettes du nom de Booker Dewitt. Même si le joueur semble nager en eau trouble au début du jeu, ne sachant pas pour quelle raison il est amené dans cette cité, l’histoire du jeu est bien amenée et prend son temps. Sans vouloir en faire trop dès le départ, Bioshock Infinite plonge le joueur en douceur dans l’aventure et attache une part importante à la découverte de Columbia avant de s’intéresser à la quête du policier. Ce n’est qu’après avoir découvert les aspects essentiels de la cité que le joueur comprendra pourquoi il est là : il va falloir récupérer une jeune fille nommée Elizabeth qui se trouve être enfermée dans une tour immense à son effigie. Columbia, aussi resplendissante soit-elle, cache en réalité bien des secrets et la chasse aux mystères commence pour le joueur. Ainsi, tout au long de l’aventure, Les différents protagonistes que nous croiserons au cours du jeu seront tout autant d’éléments utiles qui nous servirons à comprendre ce qui se trame derrière la beauté de cette cité. Bien que certains personnages prôneront leurs idées avec ferveur, le joueur est laissé libre de se faire sa propre idée sur Columbia. C’est l’un des points que l’on pourra retenir de cette histoire : le joueur est libre d’interpréter les faits comme bon lui semble, il peut ne pas croire à ce qu’on lui raconte et se forger ses propres croyances avec ce qu’il voit et entend.
Bien que cette liberté laissée au joueur est très appréciable, elle ne peut se faire à n’importe quel prix et c’est bien ce dernier point qui agace un peu. A l’heure des jeux où le scénario s’efface au profit du gameplay, Bioshock Infinite est un jeu doté d’une histoire riche mais qui se révèle trop complexe. Le joueur, au fur et à mesure qu’il avance dans son aventure, se verra perdu dans cette multitude d’informations dans lequel il ne pourra pas forcément distinguer toutes les subtilités. Il ne sera pas rare de le voir s’arrêter de jouer pour recoller les morceaux de l’histoire comme la reconstruction d’un puzzle, surtout sur les dernières heures de jeu. Au final, nous ne pouvons que reconnaître le travail immense qui a été réalisé sur ce point du jeu. L’histoire est très riche et bien pensée, c’est un fait, mais si le joueur peut s’y retrouver dans cette multitude d’informations, il peut également s’y perdre et décrocher du jeu très facilement. Et ça ne serait pas faire honneur à Bioshock Infinite.

Encore des détails à travailler

Bien que nous voulons toujours y croire, le jeu parfait n’existe pas et Bioshock Infinite n’est pas exempt de défaut. Après avoir rapidement évoqué la faible apparition du Songbird au cours de l’aventure, le caractère répétitif du jeu est aussi un point que nous devons évoquer. Tandis que le joueur sera émerveillé durant les premières heures de jeu, il se verra très vite faire les mêmes choses et l’omniprésence des phases d’action dans le jeu ne sont pas étrangères à ce sentiment de redondance. Au bout de quelques heures, le jeu se cantonnera à de vulgaires phases de combat pas toujours très bien amenées, sans véritables raisons apparentes. Certes, Bioshock Infinite est d’abord un FPS mais on en attendait plus de ce monument qui nous a tant marqué par le passé avec ces phases de découvertes et d’énigmes. Un aspect négatif du jeu mais qui n’est malheureusement pas le seul : certains dialogues du jeu n’ont pas été assez travaillé et le jeu aurait gagné en intensité. De plus, on regrettera de voir toujours les mêmes visages dans les rues, nous donnant plus l’impression d’avoir affaire à des robots qu’à de véritables humains. Autant de petites erreurs qui auraient méritées un peu plus d’attention mais qui n’altère pas le plaisir du jeu, tant celui-ci reste de très grande qualité.

Une grande aventure pour un jeu inoubliable

Bioshock Infinite est une vraie réussite! Doté d’un univers remarquablement bien travaillée, d’une direction artistique à tomber par terre, ce nouvel opus de la série des Bioshock est une très grande expérience pour quiconque voudrait vivre quelque chose d’unique. Même si on pourrait lui reprocher une histoire un peu trop complexe et un sentiment de répétition, nous ne pouvons que nous incliner devant cette nouvelle perle du jeu-vidéo. Le retour de Ken Levine n’est bien sûr pas étranger au succès du jeu mais c’est bien toute l’équipe entière que nous devons féliciter d’avoir pu nous proposer une aventure aussi riche et marquante que ce nouveau Bioshock. Personne ne sortira indemne de Columbia, on en redemande !

Jouabilité : Les habitués de la série retrouveront très vite leurs marques, les nouveaux prendront le jeu en main sans aucun problème. Doté d’un gameplay classique mais efficace, on retrouve ce qui a fait la force des précédents Bioshock avec les différents plasmides et les armes. (18/20)

Graphismes : Petite déception, certaines textures ne rendent pas hommage au jeu et celui-ci a tout juste subi un petit lifting comparé à son prédécesseur. Vite la next-gen ! (16/20)

Bande son : Des musiques qui collent parfaitement à l’action, des symphonies riches qui se laisseront écouter même une fois le jeu terminé ! Comme toujours avec la série Bioshock, c’est un régal pour nos oreilles et la playlist du jeu est de très grande qualité ! (19/20)

Durée de vie : A contre-courant des standards actuels, Bioshock Infinite est une aventure longue qui se laisse apprécier durant une vingtaine d’heure de plaisir intense. Jamais le joueur aura la sensation de s’ennuyer dans le jeu. (18/20)

Scénario : A trop vouloir chercher la complexité, on en oublie parfois l’essentiel. Cela dit, le scénario du jeu se révèle très bien pensé pour les joueurs qui s’y intéresseront et mérite qu’on s’y attarde, tant la construction de ce monde aérien est fascinant et merveilleux. (17/20)

Verdict final : L’un des plus grands jeux de cette année 2013, à n’en pas douter. Le concept même de la cité aérienne mérite qu’on prenne part à cette aventure unique qui ne laissera aucun joueur indifférent. Si vous aimez les FPS et les univers hors du commun, Bioshock Infinite est un jeu que vous devez faire !

Note finale : 19/20
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Re: [Candidature] Tests écrits

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Merci pour avoir modifié ton test !

Franchement, j'adore ! Tout y est, et, les lecteurs pourront se forger un avis beaucoup plus précis en lisant ton test ;)

Ah j'avais oublié de te dire qu'il faut ajouter une image entre chaque paragraphe afin d'illustrer ton test tout en l'aérant ^^ Sinon, ton test de Bioshock Infinite est excellent !!!

Et bien... Je pense que tu peux intégrer notre joli Staff des testeurs écrtis de Console Fun :D

Alors bienvenue à toi !!! :ymparty:

Bref, je vais t'envoyer un MP pour t'expliquer le fonctionnement de la rédaction des tests ;)

PS : Si d'autres testeurs peuvent donner leurs avis, ça serait sympa ^^ Sinon... ben tanpis LOL
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GM
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Re: [Candidature] Tests écrits

Message par GM »

Merci beaucoup c'est gentil, content que ça te plaise :)

Pour les images ce n'est pas un oubli de ma part ne t'inquiète pas, l'essentiel était le texte :)

Je suis particulièrement heureux de rejoindre votre staff, vous faites du bon boulot les gars (et les filles 8-) ) ! Je lis de ce pas ton MP et te remercie encore une fois pour ton accueil et tes conseils !

GalWii
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