Red Dead Redemption
Publié : 21 juin 2010, 15:03
Si il est des jeux qui ne marquent pas l’univers vidéo ludique, Red Dead Redemption (RDR pour simplifier) entrera dans la mémoire du jeu vidéo comme étant le premier vrai jeu de western. Grimpe sur ton cheval cow boy, va y avoir du grabuge.
Il était une fois dans l’Ouest.
Tout commence comme dans un film, le héros tourmenté au visage balafré, John Marston arrive dans une région vaste et sauvage où il doit faire un sale boulot pour sauver femme et enfant d’une mort atroce. Mais patatras, il se fait tirer dessus par son ancien ami et mentor. Commence alors la quête de rédemption d’un homme pas comme les autres.
Car John Marston, est de l’étoffe des héros charismatique de nos jeux favoris (au même titre que Mario, Sonic ou Ruy dans d’autres genres) car c’est uniquement sur son passé trouble et sa relation amour/haine avec ses anciens partenaires que tient l’histoire, en vérité je vous le dis, quand la manette en main tu auras, le jeu tu ne lâcheras.
Mais il serait injuste de ne pas évoquer les personnages secondaires, les silhouettes et les figurants qui peuplent les territoires (le désert type Arizona, le Rio Grande mexicain, les marais pouilleux, la forêt montagneuse et enfin les grandes plaines herbeuses) car sans eux pas d’univers riche du début du 20ème siècle entre le marchand ambulant de médicament miracle, le politicien véreux, le shérif à la morale incertaine, le général mexicain lubrique, au nécrophage schizophrène et chercheur héroïnomane raciste.
Bref des gueules de cinéma qui vous raviront par des dialogues simples et qui feront évoluer la dramaturgie plus par les non dits et les silences que par leur propres mots.
Rockstar nous dresse un portrait assez fidèle des Etats Unis de l’époque tant au niveau sociologique, que politique ou financier qui s’accroche dans notre inconscient collectif de ce qu’était ce pays en pleine construction.
Pour une poignée de dollars.
John Marston évolue dans un gigantesque monde ouvert (encore plus grand que GTA 4) assez scénarisé pour que le joueur ne s’éloigne pas trop de la trame principale.
Je m’explique, le jeu pullule de missions annexes que l’on est pas obliger de finir immédiatement mais qui reste actives et que l’on terminera lorsque le se trouvera dans le coin de la carte. Au programme (liste non exhaustive) : dresser un cheval, rendre un service, voler des chariots, cueillir des fleurs, chasser des animaux, tendre une embuscade, abattre un voleur….
En plus de ces services, vous pourrez passer votre temps à ramasser des fleurs, chasser tous types de gibier ou être un chasseur de primes des plus dangereux, quoi qu’il en soit votre réputation augmentera ainsi que votre « alignement » du bon samaritain ou criminel recherché qui fera fuir la populace lors de votre arrivée en ville (véridique)
C’est plus de 5O missions principales, une centaine de services et autres évènements aléatoires vous finirez le jeu en une bonne trentaine d’heures voire même quarante. Ce que je trouve plutôt bien pour un jeu de ce prix.
Il manque, je trouve, un peu de politiquement incorrect à ce RDR, une touche supplémentaire de sadisme ou d’effroi dans lorsque l’on joue un bandit pourrait ajouter un peu plus de maturité comme ce qu’il se fait dans les autres GTA.
L’homme qui tire plus vite que son hombre (jeu de mot)
Qui dit western dit inévitablement duel au pistolet et fusillade incroyable. Pour vous défendre une quinzaine de pistolets, de fusils, de carabines, de couteaux, de lassos, incendiaires et dynamites que vous débloquerez en fonction des dollars amassez, (en fouillant vos adversaires abattus par exemple) chacune à sa particularité avec ses avantages et ses inconvénients. Mais quoi de plus joyeux qu’une course poursuite avec un colt dans la main ou une winchester contre un train niché d’ennemis hurlant ou vociférant.
Le système de visée se divise en trois catégories : automatique qui vise et bloque un ennemi qui forcément le plus près mais le plus dangereux, manuelle qui oblige à déplacer le viseur dans tous les sens et enfin ma préférée la semi automatique qui permet de naviguer d’un futur cadavre à un autre. Servi par un système de couverture classique et efficace mais pas très pratique, car vous tournerez souvent autour du décor protecteur pour essayer d’en sortir.
En plus le bouton L3 vous permet d’avoir accès à une jauge de sang froid qui permet de viser calmement plusieurs ennemis tout en étant plus dévastateur. Au delà du simple gadget, cela rend l’ambiance digne d’un Lucky Luke, nous plongeant dans un vrai western.
Même si on ne peut pas dire que les ennemis soient des plus intelligents ou des plus malins, ils vous poseront des mini défis pour essayer d’en abattre le plus en un minimum de temps et un maximum d’efficacité, d’ou le choix judicieux de son arme avant le gunfight.
Tu ne t’en tireras pas comme ça mon bonhomme !!!
Si le jeu jouit d’un grandiose des décors, on ne peut pas dire que ceux ci sont des plus magnifiques ou des plus réussis. Les affichages tardifs sont excessivement nombreux, les bugs d’affichage et de collision sont indignes d’un jeu de cette carrure, il m’est arrivé que mon cheval disparaisse du jeu en pleine course, mon héros chevauchant du vide !!!!
Les personnages sont rigides comme s’il y avait un balai dans le derrière, contrairement aux animaux (compliment au couguar, le félin, pas la femme) qui sont eux, d’un crédible et d’une animation excellente. Et que dire de ce cycle jour/nuit /météo qui souffre d’un asthme poussif tant au changement de décor que d’arrivée subite (quoi il fait déjà nuit noire à 2 heures de l’après midi !!!)
Après de nombreuses comparaisons, le jeu est nettement plus abouti sur XBOX que sur PS3, gage indigne des développeurs feignant le travail qui nous coute 500 de nos anciens francs pour ce jeu.
Colère, rage et douleur, bien que le jeu soit entièrement doublé (et très bien pour une fois) les sous titres sont MINUSCULES et RIDICULES dans une police pas très loin du 12 et dégueulasse même sur un écran géant, donc impossible de savoir ce qui ce dit si l’on est pas bilingue….. ce qui est pour moi, un gâchis énorme.
Ajouter à cela une musique quasi répétitive entre le rock accrocheur et la country d’époque avec des bons morceaux genre Neil Young. De plus le jeu est sous exploité en termes d’action, pas de bagarres dans un saloon, pas de duels à trois personnes, pas de vrai planques pour le méchant que je suis et pas de cavalerie dans le style Lucky Luke ; il manque un pan entier de l’univers du western, cela sent encore la DLC à venir pour enrichir le jeu, non vraiment assez s’il vous plaît.
Peko
Il était une fois dans l’Ouest.
Tout commence comme dans un film, le héros tourmenté au visage balafré, John Marston arrive dans une région vaste et sauvage où il doit faire un sale boulot pour sauver femme et enfant d’une mort atroce. Mais patatras, il se fait tirer dessus par son ancien ami et mentor. Commence alors la quête de rédemption d’un homme pas comme les autres.
Car John Marston, est de l’étoffe des héros charismatique de nos jeux favoris (au même titre que Mario, Sonic ou Ruy dans d’autres genres) car c’est uniquement sur son passé trouble et sa relation amour/haine avec ses anciens partenaires que tient l’histoire, en vérité je vous le dis, quand la manette en main tu auras, le jeu tu ne lâcheras.
Mais il serait injuste de ne pas évoquer les personnages secondaires, les silhouettes et les figurants qui peuplent les territoires (le désert type Arizona, le Rio Grande mexicain, les marais pouilleux, la forêt montagneuse et enfin les grandes plaines herbeuses) car sans eux pas d’univers riche du début du 20ème siècle entre le marchand ambulant de médicament miracle, le politicien véreux, le shérif à la morale incertaine, le général mexicain lubrique, au nécrophage schizophrène et chercheur héroïnomane raciste.
Bref des gueules de cinéma qui vous raviront par des dialogues simples et qui feront évoluer la dramaturgie plus par les non dits et les silences que par leur propres mots.
Rockstar nous dresse un portrait assez fidèle des Etats Unis de l’époque tant au niveau sociologique, que politique ou financier qui s’accroche dans notre inconscient collectif de ce qu’était ce pays en pleine construction.
Pour une poignée de dollars.
John Marston évolue dans un gigantesque monde ouvert (encore plus grand que GTA 4) assez scénarisé pour que le joueur ne s’éloigne pas trop de la trame principale.
Je m’explique, le jeu pullule de missions annexes que l’on est pas obliger de finir immédiatement mais qui reste actives et que l’on terminera lorsque le se trouvera dans le coin de la carte. Au programme (liste non exhaustive) : dresser un cheval, rendre un service, voler des chariots, cueillir des fleurs, chasser des animaux, tendre une embuscade, abattre un voleur….
En plus de ces services, vous pourrez passer votre temps à ramasser des fleurs, chasser tous types de gibier ou être un chasseur de primes des plus dangereux, quoi qu’il en soit votre réputation augmentera ainsi que votre « alignement » du bon samaritain ou criminel recherché qui fera fuir la populace lors de votre arrivée en ville (véridique)
C’est plus de 5O missions principales, une centaine de services et autres évènements aléatoires vous finirez le jeu en une bonne trentaine d’heures voire même quarante. Ce que je trouve plutôt bien pour un jeu de ce prix.
Il manque, je trouve, un peu de politiquement incorrect à ce RDR, une touche supplémentaire de sadisme ou d’effroi dans lorsque l’on joue un bandit pourrait ajouter un peu plus de maturité comme ce qu’il se fait dans les autres GTA.
L’homme qui tire plus vite que son hombre (jeu de mot)
Qui dit western dit inévitablement duel au pistolet et fusillade incroyable. Pour vous défendre une quinzaine de pistolets, de fusils, de carabines, de couteaux, de lassos, incendiaires et dynamites que vous débloquerez en fonction des dollars amassez, (en fouillant vos adversaires abattus par exemple) chacune à sa particularité avec ses avantages et ses inconvénients. Mais quoi de plus joyeux qu’une course poursuite avec un colt dans la main ou une winchester contre un train niché d’ennemis hurlant ou vociférant.
Le système de visée se divise en trois catégories : automatique qui vise et bloque un ennemi qui forcément le plus près mais le plus dangereux, manuelle qui oblige à déplacer le viseur dans tous les sens et enfin ma préférée la semi automatique qui permet de naviguer d’un futur cadavre à un autre. Servi par un système de couverture classique et efficace mais pas très pratique, car vous tournerez souvent autour du décor protecteur pour essayer d’en sortir.
En plus le bouton L3 vous permet d’avoir accès à une jauge de sang froid qui permet de viser calmement plusieurs ennemis tout en étant plus dévastateur. Au delà du simple gadget, cela rend l’ambiance digne d’un Lucky Luke, nous plongeant dans un vrai western.
Même si on ne peut pas dire que les ennemis soient des plus intelligents ou des plus malins, ils vous poseront des mini défis pour essayer d’en abattre le plus en un minimum de temps et un maximum d’efficacité, d’ou le choix judicieux de son arme avant le gunfight.
Tu ne t’en tireras pas comme ça mon bonhomme !!!
Si le jeu jouit d’un grandiose des décors, on ne peut pas dire que ceux ci sont des plus magnifiques ou des plus réussis. Les affichages tardifs sont excessivement nombreux, les bugs d’affichage et de collision sont indignes d’un jeu de cette carrure, il m’est arrivé que mon cheval disparaisse du jeu en pleine course, mon héros chevauchant du vide !!!!
Les personnages sont rigides comme s’il y avait un balai dans le derrière, contrairement aux animaux (compliment au couguar, le félin, pas la femme) qui sont eux, d’un crédible et d’une animation excellente. Et que dire de ce cycle jour/nuit /météo qui souffre d’un asthme poussif tant au changement de décor que d’arrivée subite (quoi il fait déjà nuit noire à 2 heures de l’après midi !!!)
Après de nombreuses comparaisons, le jeu est nettement plus abouti sur XBOX que sur PS3, gage indigne des développeurs feignant le travail qui nous coute 500 de nos anciens francs pour ce jeu.
Colère, rage et douleur, bien que le jeu soit entièrement doublé (et très bien pour une fois) les sous titres sont MINUSCULES et RIDICULES dans une police pas très loin du 12 et dégueulasse même sur un écran géant, donc impossible de savoir ce qui ce dit si l’on est pas bilingue….. ce qui est pour moi, un gâchis énorme.
Ajouter à cela une musique quasi répétitive entre le rock accrocheur et la country d’époque avec des bons morceaux genre Neil Young. De plus le jeu est sous exploité en termes d’action, pas de bagarres dans un saloon, pas de duels à trois personnes, pas de vrai planques pour le méchant que je suis et pas de cavalerie dans le style Lucky Luke ; il manque un pan entier de l’univers du western, cela sent encore la DLC à venir pour enrichir le jeu, non vraiment assez s’il vous plaît.
Peko