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Total War : Warhammer II

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War Warhammer, le retour !

 

A peine un an et demi après la sortie de Total War Warhammer, The Creative Assembly nous présente le 2ème opus de la trilogie, sorti le 28 octobre dernier. Habitué à des univers différents entre chaque épisode de Total War, il n’en est rien ici et nous retrouvons cette fois-ci le même thème. Si le premier volet nous avait surpris par un passage de faits historiques à un monde fantastique, qu’en sera-t-il de cette suite rapidement arrivée dans nos rayons ?

 

Si l’univers est conservé, c’est de l’autre côté du Grand Océan que se déroule l’action, sur le 4ème continent, laissant le Vieux Monde au premier opus. Nous ne verrons donc pas les nains, humains, vampires et orques. C’est quatre nouvelles races qui font leur apparition et de nouveaux territoires à découvrir. Nous ferons donc la connaissance des hauts-elfes et leur ennemi juré, les hauts-elfes noirs, ainsi que des fameux hommes-rats appelés skaven et les hommes-lézards.

 

 

Bienvenue en Ulthuanie !

 

 

L’action principale se déroule sur l’île d‘Ulthuan, sur laquelle un grand vortex magique a été mis au point par les hauts-elfes. Son but est de protéger le monde du chaos en absorbant la magie en « excès », repoussant la corruption. Vous l’aurez compris, ce vortex attire les convoitises comme la colère des différentes factions. Et depuis le passage d’une comète à 2 queues, ce cercle magique s’affaiblit et chacun y voit là une opportunité pour se l’approprier ou arriver à ses fins.

 

Comme dans l’opus précédent, chacune des races à ses spécificités de jeu. Il ne tiendra qu’à vous de trouver votre propre style. Si les hauts-elfes et hauts-elfes noirs ne présentent pas de différence fondamentale, les skavens et hommes-lézards sortent du lot. Les premiers vivent dans les ruines et ne sont pas visibles des autres factions, ce qui leur confère un avantage certain. Ce clan mise plus sur le nombre que la puissance, contrairement aux hommes-lézards. Ces derniers n'étant ni gentils ni mauvais, à vous de voir comment les mener au fil des quêtes qui vous seront proposées, en sachant qu'ils préfèrent la puissance sur le champ de bataille. Attention toutefois, ils n’en font qu’à leur tête et aurons tendance à vous désobéir.

 

 

A l’ouest pas grand-chose de nouveau...

 

 

Pour le reste les mécaniques de jeu n’ont pas changées, le mode campagne est toujours là pour la gestion de votre armée, vos colonies et vos déplacements. Le mode bataille, lui, vous fera mener vos troupes aux combats. L’interface est quasi-identique. De nombreuses quêtes vous seront proposées tout au long de la campagne, vous permettant d’avancer dans le scénario avec de jolies cinématiques, apportant bonus, parchemins magiques et argent.

 

Nous retrouvons là tout ce qui caractérise la licence Total War. Les habitués ne seront pas dépaysés. Les débutants n’ont pas été oubliés : il est possible avant chaque campagne d’activer un didacticiel leur apprenant les fondamentaux. Néanmoins, ce tutoriel reste assez léger et incomplet.

 

La vraie nouveauté dans cet épisode réside dans la venue des rituels. Ils sont au nombre de cinq et doivent être tous accomplis pour remporter la victoire. Evidemment cela ne sera pas chose facile : dans un premier temps, il est nécessaire de récupérer assez de parchemins magiques, au travers de quêtes, afin de débloquer un rituel. Puisn dans un deuxième temps, il faudra réaliser ce rituel. Et c’est là où les choses se gâtent. Un rituel représente dix tours pendant lesquels vous serez attaqués par les armées du chaos et autres troupes opportunistes : montée d’adrénaline assurée. Il ne serait pas raisonnable de se lancer dans un rituel tête baissée.

 

Pour vous plonger davantage dans le monde de Warhammer, le côté narratif a été très bien travaillé, au même titre que les musiques et que l’ambiance d’un point de vue global. Le jeu deviens alors immersif et addictif pour son côté scénaristique poussé et les multiples quêtes qui en découlent. Si la bande sonore a été peaufinée, nous aurions apprécié l’équivalent côté graphisme : malgré de jolis décors représentant bien l’univers souhaité, l’animation des personnages se fait vieillissante. Nous sommes loin de la claque graphique apportée par le premier opus.
 


 

Ecrit par Antiamium

  • JOUABILITÉ

    17

    Le gameplay reste quasi-identique d’un opus à l’autre. Les quelques nouveautés sont facilement maîtrisées et pour les débutant les tutoriels sont bien réalisés, permettant une prise en main rapide.

  • GRAPHISMES

    17

    Bien que joliment réalisé, le moteur graphique est vieillissant.

  • BANDE SON

    17

    L'ensemble accompagne parfaitement le titre, ce qui donne un côté très immersif. Un vrai plus.

  • DURÉE DE VIE

    17

    Ce jeu vous tiendra en haleine quelque temps avant de l’explorer dans sa totalité. Quatre races disponibles, divisées en huit campagnes avec des buts différents.

  • SCÉNARIO

    17

    Total War Warhammer 2 nous dévoile un autre aspect de cet univers et de son histoire. Le scénario complète bien celui du premier opus.

  • Points positifs

    • La narration et la multitude de quêtes travaillées qui apportent un vrai plus
    • Huit campagnes à jouer
    • L’intelligence artificielle qui a fait un bond en avant
  • Points négatifs

    • Peu de nouveautés pour une version stand-alone
    • Le peu de races disponibles. Seulement quatre
    • L’animation des personnages et des graphismes vieillissants

Conclusion

Total War Warhammer 2, arrivé un peu trop tôt dans nos rayons, est finalement une réussite. Plus abouti d’un point de vue scénaristique que son prédécesseur, le joueur sera immergé et se laissera entraîner avec plaisir dans le Nouveau Monde et ses multiples quêtes, rites et rituels. Le côté immersif est renforcé par la bande sonore, la narration et les cinématiques qui apportent un vrai plus dans le déroulement de la campagne. Néanmoins, les nouveautés sont peu nombreuses et le reste laisse une impression de déjà-vu. Seulement quatre races proposées, ce qui est peu, même si chacune possède son propre style de jeu. De leur côté, Les graphismes et l’animation sont vieillissants, mais ne gênent en rien l’expérience de jeu. Au final, ce nouvel épisode, même s’il est bien réalisé, nous donne la sensation d’être une version améliorée plus qu’un nouveau jeu à part entière.

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