Test de Lost Planet 3
Vous savez, parfois dans la vie on fait des erreurs. C’est exactement ce qu’est Lost Planet 2, une erreur. Bref, Lost Planet 3 a la lourde tâche de lui succéder, et de redonner du crédit à la franchise. Edité par Capcom, son développement a été confié à Spark Unlimited, un studio basé à L.A, afin de conquérir le public occidental. Sauf que voilà, parfois dans la vie on fait des erreurs.
Le scénario avant tout
Avant tout, il faut savoir que Lost Planet 3 est une préquelle du 1. Nous somme dans le futur, la Terre est surpeuplée, bref c’est le foutoir. Nous incarnons Jim Peyton, un ouvrier expédié par la Neo Venus Corporation (NEVEC pour les intimes) sur la planète E.D.N III pour récolter de l’Energie Thermique, une substance unique sensée résoudre le problème de l’énergie sur Terre. Le truc, c’est qu’E.D.N III est gelée, constamment harassée par des tempêtes, et peuplée de dangereuses créatures hostiles nommées Akrids. Et la fameuse Energie Thermique, c’est leur sang. Mais bon, on ne va pas se voiler la face, même si le scénario est prépondérant et bien travaillé, il est quand même pas top, malgré quelques retournements de situation et de bonnes idées.
Rien de tel que l'odeur du napalm au petit matin.
Un gameplay vu et revu
Lost Planet 3 est un TPS à la Dead Space tout ce qu’il y a de plus classique. Pas terrible me direz vous, mais Lost Planet premier du nom était un précurseur dans le genre, alors il a une dérogation spéciale. Le but du jeu est d’aller faire ce que votre patron vous demande, réparer des pompes, rétablir l’antenne parabolique de la station… mais les Akrids ne sont jamais loin. Heureusement, vous disposez d’un panel d’armes assez polyvalentes, du fusil à pompe en passant par le pistolet sans oublier un fusil à impulsion tirant des lasers bleus. Mais votre plus gros atout, c’est votre Mecha, un robot géant équipé d’une pince et d’une perceuse à la Big Daddy, que vous pouvez améliorer moyennant de l’Energie Thermique, qui est la monnaie du jeu. Lorsque vous le pilotez, vous êtes à la première personne et vous serez parfois obligés d’affronter des boss avec. S’enchaîne alors une série d’esquives et de QTE à réaliser (à noter que le jeu ne prend pas en charge les claviers azerty par défaut), et chaque boss s’avère très (trop) facile à battre tant qu’on esquive. Au final, le résultat global n’est pas mauvais, le jeu est sympa, mais grosso modo c’est du Dead Space en un peu moins flippant. On dispose heureusement d’un bestiaire plutôt varié, des larves aux scorpions géants en passant par d’autres trucs. Chaque bestiole a sa tactique propre, à distance ou corps à corps, ce qui donne lieu à quelques séquences de tir sympatoches et des moments où l'on est encerclé qui demandent parfois du skill.
Le Mecha, votre meilleur allié.
Une ambiance réussie
Par contre, là où les développeurs se sont donné du mal, c’est sur l’ambiance. Parfois, lorsqu’on s’aventure dans des nids d’Akrids ou des zones infestées, on se prend vraiment au jeu, on frissonne lorsque des monstres rampent sur les murs, les bases abandonnées sont vraiment réussies. Même s’il y a des relents de Dead Space, c’est bien fait et l’Unreal Engine fait du bon boulot. Indéniablement, c’est le point le plus réussi. Malheureusement, il n’est pas assez développé. Quitte à flipper, autant le faire devant un bon Silent Hill, vous ne croyez pas ? Sinon niveau direction artistique, les environnements sont variés et assez hétérogènes, passant de la plaine gelée, à la station scientifique, vers le nid d’Akrid. Par contre, c’est au niveau du design des personnages que le jeu pêche. La plupart sont creux, même Jim Peyton, le héros. Et…sérieusement ? Peyton ressemble trop à Nicolas Cage!
Le jeu est ponctué de nombreux boss .
Le manque d’ambition
Il faut savoir que Capcom surveillait de près le développement du jeu, car l’éditeur misait beaucoup sur celui-ci. En effet, Capcom était en difficulté financière à l’époque, et comptait s’attirer les faveurs de l’occident en confiant le projet à Spark. Seulement voilà, c’est un studio beaucoup trop petit pour l’ambition de Capcom. Ils auraient pu confier le projet à Naugty Dog, ou même Visceral Games. Du coup, Lost Planet 3 fait partie de ces jeux qui ont une très bonne idée de départ, mais qui sont mal réalisés ou pas assez aboutis. C’est dommage. De plus, le multijoueur en ligne est uniquement basé sur l'action, et est parfaitement inutile et oubliable. Et avec la fermeture de GameSpy, on ne sait même pas si Capcom va le maintenir ou pas.
Hé mais c'est ce cher Nicolas Cage... Ah non c'est Peyton.
Mr.Sleepy
Commentaires (2)
00:05
Le second est tellement séduisant par son côté Arcade à l'ancienne ! Il brille d'une aura très Japonaise, avec le scoring, un gameplay efficace, des grosse bébêtes.. Je me suis régalé, contrairement au premier opus où je m'étais surtout ennuyé (malgré son potentiel évident). Lost Planet 2 est typiquement le genre de jeu que tu relances de temps en temps pour t'amuser et décompresser.
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