Little Nightmares

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Vesperia
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Little Nightmares

Message par Vesperia »

Initialement apparu en 2014 dans le paysage vidéoludique, Little Nightmares a finalement débarqué le 28 avril 2017 sur PC, Xbox One et PS4. Se présentant comme un titre horrifique, que nous vaut réellement ce jeu de plateformes ayant pris si longtemps à arriver entre nos mains ?



Un scénario au potentiel gâché

 

Le titre nous fait incarner Six, une petite fille sans défense nageant dans son ciré jaune. Elle évolue dans The Max, un bateau où, prisonnière, elle tente de s’échapper. On traverse ainsi cinq niveaux, tentant de survivre aux différents obstacles et personnages qui veulent mettre fin à notre vie autant qu’à notre fuite.

Malheureusement, c’est à peu près tout pour le scénario. Et encore : le nom de Six et celui du bateau ne sont évoqués que par les développeurs eux-mêmes, et jamais à travers le jeu. Ainsi, on trouve de très discrets éléments de narration dans le jeu, mais on en découvre plus dans les origines du titre. En effet, à chaque fin de niveau, Six devra se sustenter. Or, avant de s’appeler Little Nightmares, le jeu s’appelait Hunger : un titre qui marque bien la problématique mise en place. Quant à The Maw, la caméra est en mouvement constant, rappelant le tangage d’un navire.



Dans The Maw, vous êtes Six, une petite fille sans défense. Toute petite. Minuscule.

 

A la manière d’un cauchemar, rien de ce qui construit l’aventure n’est expliqué de manière explicite, et tout réside dans la suggestion. Si le choix se montre assez logique, il limite totalement le développement de l’intrigue, ce qui est dommage et se ressent dans la durée de vie : comptez seulement trois heures pour venir à bout des cinq niveaux qui vous sont proposés. L’un des succès vous demande même de finir le jeu en moins d’une heure ! Finalement, le plus intéressant dans le scénario résidera dans la lecture des fan-théories sur Internet, qui ajoutera un peu de durée de vie à votre expérience de jeu.

 

Gameplay limité mais direction artistique irréprochable

 

Aux commandes de Six, vous ne disposerez que de très peu d’actions disponibles pour progresser : un bouton pour s’accroupir, un pour courir, un pour saisir un objet à déplacer, grimper, et allumer une flamme avec son briquet.

Vous traverserez alors des salles où il vous faudra comprendre une mécanique pour avancer, le tout se résumant souvent à attirer les antagonistes au bon endroit le temps de leur dérober une clé permettant d’accéder à la zone suivante. Le level-design se veut relativement simple mais parfois confus, ne serait-ce que dans les endroits atteignables par les ennemis, où l’on peut donc se cacher ou pas. D’autant que les checkpoints nous forcent souvent à refaire une partie de l’action ou une partie du trajet.



Non, tu ne m’attraperas pas.

 

Le titre se démarque par sa 3D, contrairement à la tendance actuelle des jeux de plateformes en 2D. En l’occurrence, cela n’apporte toutefois pas grand-chose au titre, si ce n’est un placement de caméra qui ne réagit pas toujours correctement à vos mouvements et aboutit à une mort stupide. Vous pourrez cependant en profiter pour vous déplacer vers la caméra, et voir Six poser ses mains sur un mur invisible : une véritable impression de maison de poupée se dégage du titre.

Car là où Little Nightmares n’est pas en reste, c’est dans sa direction artistique, qui s’avère impeccable. Les niveaux font varier les décors, le chara-design est soigné, et le tout instaure une ambiance malsaine à souhait. Six évolue dans un environnement où tout semble géant, objets comme antagonistes. Ces derniers sont d’ailleurs la plupart du temps très corpulents, à l’opposé de Six, qu’ils tentent de dévorer. Le tout est rempli de détails, et certaines scènes ne sont pas sans rappeler l’univers de Miyazaki.

Enfin, la bande-son est aussi réussie : relativement discrète, elle ne marque pas les esprits, mais les effets sonores sont tous aussi bienvenus les uns que les autres, et renforcent une atmosphère déjà bien malsaine et oppressante.



L’ambiance du titre est malsaine à souhait.

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