Cookie Consent by Free Privacy Policy Generator

Consolefun.fr

Casual ou pas ?

Blog
Écrit par le
6

Il y a quelques années, pas beaucoup, les vétérans du jeu vidéo ont attaqué violement l’industrie en critiquant la « casualisation » des dernières productions. Qu’est-ce que la « casualisation » ? Certains le définisse par la simplicité, mais borné le nouveau cheval de bataille des éditeurs et des développeurs à une question de difficulté est tout de même minimaliste !

 

En effet, il y a une bonne dizaine d’années, lorsque les joueurs pc n’en avait que pour Counter Strike ou Day of Defeat, on a commencé à voir debarquer un petit paquet de FPS console, Red Faction par exemple ou encore Golden Eye sur N64. La maniabilité au gamepad était totalement différente que celle du PC et la précision de sa souris. Alors, on a commencé à « simplifier » la vie des joueurs en intégrant un système de visée automatique ou de visée assistée. Simplification de la vie du joueur peut être, mais grand merci ! Cela a ouvert le marché des FPS console. Car, en restant objectif, j’ai beaucoup de mal à croire que Call of Duty et Battlefield puissent vendre des millions d’unités si aucun système d’aide à la visée et d’aides de jeu n’étaient pas là !

 

La simplicité n’est pas forcement un mal en soit dans les jeux. Combien d’amateur de stratégie ont essayé de se plongé dans un jeu de grande stratégie comme les titres AGEOD ou Paradox (Europa Universalis, Hearth of Iron, etc…) et se sont cassés les dents sur des interfaces riches et complexe ? Ces jeux sont bons pour autant, mais ils manquent d’accessibilités aux débutants, fermant la porte aux novices et donc à la découverte de ce type de jeu sans avoir un mentor patient et volontaire. Est-ce un mal ? Clairement oui ! Autant la qualité des titres n’est pas à douter vu les récits décrits avec passion par les joueurs, mais comment voulez vous prendre du plaisir si vous devez passer deux mois à comprendre une fonctionnalité de base ?

 

Pourtant, les jeux peuvent se montrer ouverts au début mais profond pour les vétérans. Pas bien difficile de citer Starcraft 2 dans ce cas. Mais sans aller jusqu’aux monstres de marketing, vous pourriez voir cet aspect dans un jeu comme Super Meet Boy ou même un Super Mario ! Il est facile pour un ou une néophyte de prendre une manette et de faire avancer Mario dans les premiers niveaux qui ne regorgent pas de tant de problèmes. Mais les derniers restent tout de même plus ardu et demande quelques réflexes obtenu en franchissant les précédents tableaux. Mais mon exemple de plombier s’arrête aux derniers épisodes qui subit le coup d’une « optimisation » : la résolution automatique des niveaux trop complexes si vous le souhaitez. Du coup, je me rabats sur Super Meet Boy. Comme le plombier venu du Japon, les premiers tableaux sont très simple, mais très vite les obstacles se présentent et on recommence les tableaux encore et encore sans avoir eu l’impression de subit un apprentissage du jeu, alors qu’il a bien été dispensé dans les premières minutes du jeu. Un bouton de saut, un de course et le stick pour orienter le personnage, franchement, c’est « casu », c’est simple, mais pourtant, combien sont venu à bout à 100% du bout de viande ? Trop peu.

 

On peut faire un jeu simple d’accès, que tous prendrons plaisir à jouer à leur manière, mais aussi un titre exigent permettant à la crème des joueurs de connaitre un semblant de difficulté. Un exemple du genre reste le MMORPG World of Warcraft. Lors du premier opus, les instances de raid qui devait se parcourir à 40 joueurs, c’est pas rien, avaient pour pré-requis des actions plus ou moins extraordinaire. Les raids en eux même demandaient de plus en plus de technique et de concentration et la récompense ultime restait les pièces d’équipements épique ou légendaire vous permettant de vous faire mousser dans les capitales de votre faction. Même Burning Crusade, le 1e Add-On du jeu, agissait de même, mais les instances se passait à 10 ou 25, mais plus à 40. Pas une mauvaise chose en soit. Puis, il y a eu les nerfs réguliers, la volonté de Blizzard de permettre à tous de parcourir l’intégralité des raids. Pourtant, j’ai souvenir que le jeu ne manquais pas d’activités pour ceux qui ne pouvais pas faire les raids. Entre les nombreux reroll, les instances à 5, l’exploration, le pvp sauvage, les champs de bataille, la collecte des montures, etc… Vous pouviez jouer des mois sans franchir l’entrée d’un raid et ne pas trouvez l’ennui sur le jeu de Blizzard. Mais en changeant les règles, le contenu autre s’est transformé en salle d’attente des raids, n’attirant plus que quelques rares fous adeptes de hauts-faits. Poussant de nombreux joueurs à la porte du MMO, errant sur internet à la recherche de sensations perdues.

 

Cela reste un débat qui agite les foules, et aujourd’hui encore, le débat fait rage. Un des derniers exemples en date reste la guerre de haut niveau que se livre aujourd’hui DOTA 2 et League of Legends. Ces MOBA (Multiplayer Online Battle Arena) se disputent la quête des joueurs de haut niveau. Remontons rapidement aux origines pour pouvoir analyser le jeu. Defense of the Ancients, Dota premier du nom, était un mod de Warcraft 3. Le but étant pour une équipe de 5 héros de ravager la base de l’équipe adverse. Chaque champion ayant ses capacités propres où la synergie dans une équipe fait partie intégrante de ce mode de jeu très particulier mais riche en action pour ceux qui peuvent y jouer. Puis, une partie des moddeurs de DOTA et quelques personnes astucieuse ont crée Riot Games et donc le jeu League of Legends. Le principe de base reste le même, mais le jeu dispose d’un moteur propre et d’une interface donc développer pour le jeu. Elle est ainsi plus claire et mieux intégré pour le jeu. Mais voilà, les fans de DOTA y vois là une casualisation du jeu et donc un jeu pour « gamins », Dota restant pour eux la référence. Mais si vous êtes joueur de LoL et que vous passez aujourd’hui sur le DOTA de Valve (Dota 2), vous risquez de prendre une claque. Même en ayant joué à Dota, comment faire face à un retour en arrière de la prise en main. A comparaison, jouez à Age of Empire et retourner sur Dune 2. Rien que l’impossibilité de sélectionner plusieurs unités à la fois va vous faire hurler et vous empêcher de vous plonger dans l’excellent RTS que fut Dune 2 a sa sortie. C’est la même chose avec le Dota de Valve, et donc, il repoussera les néophytes. A mon sens, il ne sera révéré que par une communauté plus faible et mon enthousiaste que celle du titre de Riot Games. Le jeu est-il mauvais pour autant ? Bien sûr que non ! Il dispose de plus de possibilité tactique que son concurrent, comme la possibilité de tuer ses propres creeps (les amateurs comprendront) et de combat plus violent encore.

 

Pour moi, les jeux casu ne sont pas si fréquents que se plaisent à le dire les cassandres du jeu vidéo. Et même si je ne parle pas ici de ces véritables créations, uniquement créé pour attirer le nouveau public, comme Farmville, ils restent des titres important pour notre univers. Ils permettent d’éviter un peu les journalistes à nous associé à des fous psychopathes amateurs d’armes à feu et de bain de sang. Aujourd’hui en France, 55% de la population joue, 84% des joueurs affirment utiliser un téléphone ou une tablette, quand 65% utilise un PC et 48% une console. Et même un joueur sur deux est une femme, comme quoi, ce n’est pas seulement une activité de garçon. Rendre accessible un jeu ne le rends pas forcement moins compliqué une fois que vous en contrôler chaque aspects. Alors arrêtons d’agresser les moins bons joueurs, mais aidons les !

Note des membres

9 / 10
  • Lund
    9
  • Titiboy
    9

Commentaires (6)

author Lund 21/12/2012
15:19
Je suis pas d'accord sur un point et je regrette que deux exemples ont pas été cité, pourtant des points clefs. => "Un bouton de saut, un de course et le stick pour orienter le personnage, franchement, c’est « casu », c’est simple" Ce n'est pas parce qu'il y a moins de bouton qu'un jeu est simplifié. Les bornes d'arcade n'ont pas autant de boutons que sur une manette ou un clavier et sont pourtant bien plus complexes. D'ailleurs, il faut réussir à adopter la cinétique du petit bout de viande qui en gène plus d'un au début (c'est glissant un steak !) Et je trouve que ton analyse manque un jeu phare, et une gamme de jeu. Le jeu phare est évidemment Demon/Dark Soul qui est le contraire du courant "casu" actuel, et pourtant ça a été un carton ! De même, t'as oublié de parler de tous ces jeux "pour casu". Tu as bien parlé de Farmville, mais je pense à des jeux comme WiiSport, Animal Crossing voire même le Kirby qui est sortit sur Wii où il était impossible de mourir (oui c'est que des jeux Nintendo mais c'est tellement pro-casu :P) ! Sinon très bon article :)
author Taraskeskro 21/12/2012
16:00
Difficile de faire un article complet en faite, je m'en suis rendu compte après coup. Mais je pense faire un autre article pour continué les exemples. Super Meet Boy reste très accessible de part ses commandes très "casu" dispose de plein de palier coté difficulté, et c'est un bon point ! Un très bon même, j'adore Suuuuuuuuper Meet Boy :p
author Lund 21/12/2012
17:41
Normal, c'est bon la viande. Mais ce qui est casu c'est jouer a la manette. Smb full clavier c'est plus de skill
author Taraskeskro 21/12/2012
17:45
Ouais, je l'ai fini comme ça moi, mais que veux tu ? On est joueur PC ou on l'est pas :D
author Titiboy 21/12/2012
18:32
Pas tout à fait d'accord avec toi Lund sur ton dernier commentaire.
author Lund 21/12/2012
19:17
Joues à Super Meat Boy au clavier, puis à la manette, et dis moi ce qui est plus casu entre les deux. Y'a pas photo